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que par le nombre des voTumes , a été brûTée par ortTre dCAn-
tiochus , ainsi qu'on le lit dans le premier chapitre du premier
livre des Macchabées, v. 5q. « Et libros legis com^
bnssernnt igni , scindentes eos v 60. Et apud quemcumque
ifipeniehantur llbri T€sta?nenti Domini ^ et quicunque obser^
vahat legeni Domini ^ secundùm edictuni régis trucidaèant
èum. » Cet événement eut lieu vers les commencemens du
6/ siècle avant Jésus-Christ.
Les fameux livres sibyllins des Romains forent brûlés ïor$
de l'incendie du Gapitole , l'an 671 de Rome, sons la dic-
tature de Sylla. Les nouveaux livres sibyllins qui siiccédé-
tent aux premiers , furent déposés dans le temple d'Apollon
Palatin jusqu'en 363 de J. -C. , époque à laquelle le feu
consuma ce temple. On les transporta ailleurs 5 et StilicoB
les fit Jeter au feu en 406 ou 407.
Tout le monde connaît le sort de la famense bibliothèque
d'Alexandrie ;
nous allons en retracer rapidement l'histoire
et la fin déplorable. Elle a été fondée par Ptolémée Soter ,
roi d'Egypie, qui avait cultivé les belles-lettres. On rap-
porte qu'il avait composé une Vie d'JlIe.ra7idre tres-esû-'
xnée des anciens ; mais le temps nous l'a dérobée. On croit
que cette bibliothèque a été fondée sur l'avis et par le»
soins de Demétrius de Phalère , savant politique qui avait
gouverné Athènes en souverain pendant dix ans , et qui ,
obligé de fuir , se retira d'abord chez Cassandre , puis
ensuite vers "Ptolémée Soter qui le reçut à bras ouverts, le
combla d'honneurs et en fît son confident (1). Non-seule-
ment ce roi s'occupa de fonder cette bibliothèque si renommée
, mais il établit aussi une espèce d'académie à laquelle
(i) Cette confiance de Ptolémée Soter dura toute sa tîc ; mais, à sa
mort , son fils Ptolémée Philadelphe, qui avait à se plaindre de Demetrios ,
t fit arrêter et conduire sous bonne garde dani un fort écarté, oA