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Irûjés ; et l'auteur fut oWîgé de faû*e réparation an père
Bourgoing , géïK^ral de l'Oratoire , doRt il avait fait un
portrait peu avantageux. Ce livre est un détail des abus qui
s'étaient glissés dans la congrégation. Morin y censure avec
beaucoup de liberté la conduite des chefs, et surtout celle
du père Bourgoing. Cet ouvrege est d«ms le ménûe genre
que celui que le père Mariana , jésuite , a publié »ur les
défauts du GouuerHement de sa Société , qui a été imprimé
en espagnol, en latin, en italien et en français. La diffé-
rence qu'il y a entre ces deux auteurs , c'est que Morin a rendu
le sien public de son plein gré ; an lieu que Mariana n'a-
vait composé le sien que pour son usage particulier, et
avec de bonnes intentions. Pendant qu'il était en prison ,
un franciscain le lui enleva et le fit imprimer à Bordeaux
en 1626, z/2-8. Mariana avait attaqué particulièrement Aqua-
viva , général de la société , comme Morin a attaqué Bour»
going. Jean Moriç» , né à Blois en iSgi , est mort à Paria
Iç 28 février 1659,
MORIN. Pensées de Simon Morin , avec ses Can-
tiques et Quatrains spirituels. {Paris) 1647,
z/2-8 de 146 pages.
Ouvrage supprimé rare et cher ( 3o à 40 livres ), auquel
il faut ajouter les suivans.
Factum contre Simon Morin , dans lequel se
trouve l'anaUse de ses ouvrages, en 1602.
Déclaration de Morin depuis peu délivré de la
Bastille, sur la révocation de ses pensées,
1649 » ^^"4 et z/2-8 ( delà réimpression ).
Déclaration de Morin , de sa femme et de madé^