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récrit ne sont nullement ménageas dans cet arrêt. La
réponse en question traite d'enthousiastes et de lurbulens
ceux qui proposaient l'impôt unique comme le vœu de
la nation 5 elle entreprend de justifier tout ce qui pa-
raissait depuis plusieurs années. L'auteur, sous un éloge
affecté de Ja justice des magistrats qui ont réclamé contre
les abus et vexations relevés dans V Anti-financier , ridi-
culise leurs demandes et renverse leurs remontrances.
REPONSE. Réponse du peuple Anglais à-
leur roi Edouard , sur certains articles qui
en son nom , leur ont été enyojés louchant
la religion.
Cet ouvrage a été condamné par arrêt du parlement
de Paris du i3 février i55o , sur la plainte qu'en a portée
au roi de France l'ambassadeur d'Angleterre.
R I C H E R. De la puissance ecclésiastique efc
politique (latin et français). (Par Edouard
Richer. ) Caen ^ 1612, î/z-8.
La première édition est de iGii , 2/2-4. Cet ouvrage
souleva contre l'auteur le nonce du pape et quelques
docteurs On voulut faire anathématiser son livre par la
faculté de théologie , mais le parlement s'y opposa. Ce-
pendant le cardinal Duperron assembla à Paris huit
évoques de sa province en 1612, et leur fît faire ce que
la Sorbonne n'avait osé faire. Richer interjeta appel ,
comme d'abus, de cette censure au parlement , et y fut
reçu appelant. Mais la chose en demeura là. Son livre
fut proscrit à Rome , ainsi que par l'archevêque d'Aix
#t par trois évéques dç sa province ^ I« 24 mai 1612.