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tonte loi pénale , si tous les liommes la pratiquaient exac-
tement, entre nécessairement dans la constitution d'un
état , comme principe ou comme moyen : elle existe avant
les nations. La religion naturelle a gravé dans le cœur do
l'homme les principes de la morale et de la justice ; elio
lui inspire , dans ses souffrances ou ses danc»;ers , ce recours
naturel et de premier mouvement vers l'Etre suprême. »
Je ne parlerai point ici des autres productions littéraires
de Sylvain Maréchal , elles sont étrangères à mon sujet ;
cependant on remarque dans toutes une teinte des principes
anti-religieux de leur auteur. Né à Paris le i5 août l'joo,
il y est mort le j8 janvier i8o3.
MARGAT. Histoire de Tamerlan, Empereur de«
Mogols et conquérant d'Asie. Par le père Mar-
gat. Paris f 1732, 2 imdL m- 12,
Cet ouvrage a été prohibé* et les exemplaires en ont été
confisqués j cependant il n'est ni rare ni cher.
MARGUERITE. Le Miroir de l'ame pécheresse,
par Marguerite de Valois, Reine de Navarre,
i533, in 12.
Qui croirait que la main , qui a tracé YMeptnméron ^ ou
les Nouvelles (de la Reine de Navarre ) , eût écrit un livre
de dévotion qui a été censuré et condamné par la Sorbonne ,
mais dont l'université a ensuite désavoué la censure? Voiçî
à quel sujet ce Miroir a va le jour. Marguerite, passion-
née pour les belles-lettres , protégeait les savans et désirait
beaucoup s'instruire. Cette ardeur de tout apprendre lui
£t prêter l'oreille à quelques théologiens protostans / qui
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