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qui sîgnîfîaît le fflot cahale contre lequel îl déclamait
tant, répondit que c'était un hérétique qui avait écrit
contre Jésu.^-Chrîst , et que ses sectateurs avait eu de
îu! ]e nom de cabalisùes. On trouve à la tête des ouvrages
de Pic , quatorze cents conclusions générales sur lesquelles
il offre de disputer. On prétend qu'à dix-huit ans il savait
parler vingt-deux langues ; qu'à vingt-quatre il soutint ces fa-
men.ses thèses sur toutes les sciences sans en excepter aucune.
îl est vrai que ces thèses sont un fatras de questions
ineptes de l'école , un mauvais mélange de théologie
schoiastique et de philosophie péripatéticienne. On y voit
qu'un ange est infini, secundùm quid ; que les animaux
et les plantes naissent d'une corruption animée par la
Vertu productive , etc. Malgré cela on peut dire que Pic
a été un homme étonnant pour son âge et pour son siècle.
Il est mort le 17 novembre 1494, à trente-un ans.
PICARD. Fouillé de Toul , par le père
Benoît Picard , 2 Doh in^^.
Cet ouvrage a été défendu par arrêt du parlement.
Le père Benoit Picard, capucin de Toul, né en i58q,
est mort en 1720.
P I C H O N. Traité de la fréquente communion
ou Pesprit de Jésus-Christ dans la fréquente
communion, par le père Pichon. Paris ^
Guérîn , 1746, z/2-i2«
Ce livre a été condamné à Rome en 1748; plusieurs
évéqurs de France Tont également condamné ; et l'auteur
lui-même , par un acte public , prononça sa propre condam-
B>tion à Strasbourg, le 24 janvier 1748, Pichou voyant