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il a publié plusieurs ouvrages de politique et de littérature
qui sont eâtiinés.
LANGLE. Voyage en Espagne (par M. le mar-
quis de Langle ), sixième édition ^ se»ile avouée
par l'aiiteur. Paris, Perl&t et Lebour ^ i8o3,
1 ^ol. //2 8.
Cet ouvrage , pi ]uant par son originalité , quoiqu'il soit
dit un auteur, aussi dépourvu de style que de bon sens,
a été condatiiné par le parlement de Paris à être brûlé
en 1788. Il avait paru , dès 1785, sous le titre de Voyage
de Figaro en Espagne , 2 vol. in-17.. Cette flétrissure lui a
donné de la vogue , et il en est à sa sixième édition. Voici
le compte qu'ont rendu de celte condamnation les Mémoires
secrets du temps : « Aujourd'hui 26 février 1788, le parlement
de Paris a condamné le Voyage en Espagne , sans nom
d'auteur ni d'imprimeur, à être Ucerè et brûlé au pied du
grand escalier du palais. Le nom de l'auteur , au reste ,
n'est pas un mystère ; on le nomme hautement, c'est le
marquis de Langle; tout le monde veut le voir et le con-
naître. Beaucoup plus jeune que le comte de Mirabeau,
moins instruit, mais plus gai , il a de commun avec lui
d'avoir été persécuté par sa famille , et d être resté exilé
pendant deux ans dans une petite ville de province, » L'ou-
vrage de M. de Langle a été traduit en anglais, en allemand
et en italien. Cependant des critiques ont dit que
cette production se faisait lire avec le plus grand intérêt,
mais qu'il n'en restait rien dans la mémoire après qu'on
l'avait lu. D'autres ont parlé plus librement et de l'autaur
el du livre. Un nouveau voyageur en Es[)agne prétend u qua
de Langle n'a fait qu'un roman ; qu'il n'est allé en Espagne
que pour y bâtir des châteaux j que ses jugemens sont ausjl
,