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cités les pTus intéressans ; nous renvoyons , pour le sur-
plus , à la Bibliothèque des Auteurs ecclésiastiques de Louis-
Ellies Dupin ; à l'Histoire générale des Auteurs sacrés et
ecclésiasn(jues de Pvemi Cellier ; à V Histoire ecclésiastique
de Fleury , etc. , etc»
Nous devrions peut-être ajouter ici un mot sur les Thèses
qui, soutenues en Sorbonne , ont été condamnées et sup-
primées ; mais cela pourrait nous mener trop loin ; cepen-
dant nous eu citerons deux ou trois de ce genre. En i532 ,
un nommé Grandis avança dans ses Thèses quelques pro*
positions qui pouvaient porter atteinte aux libertés de l'é-
glise gallicane. Par arrêt du parlement de Paris, du i3 juillet
i532 , il fut ordonné que Grandis déclarerait qu'il a incon-
sidérément soutenu telles propositions.
En i56r, un bachelier en théologie , nommé Tanqucrcl
présenta en Sorbonne cette assertion : Si le roi se séi:arait
de la religion catholique , le pape pourrait le déposer. Par
«rrêt , il fut déclaré que cette proposition avait été sou-
tenue indiscrètement et inconsidérément ; que le contraire
est véritable , et que Tanquerel s'en dédirait , et supplierait
le roi de lui pardonner son offense. Néanmoins on repré-
senta que cette question s'agitait aux écoles doctrinaliter ^
et non juridicè , par forme de discours seulement, et noa
pour la décider et la déterminer.
jansénistes , persuada à Louis XIV de demander à Clément XI la con-
damnation des Réflexions. Cela fut fait , et cent une propositions de
Çuesnelfurent censurées en 1713 parlafameuse Bi\]\e Unigenitus. Qimlqvics'
unes de ces propositions parurent exactes, telle que celle-ci : La crainte
d'une excommunication injuste ne doit point empêcher de faire son devoir ;
et elles devinrent le prétexte de mille réclamations. Quarante évêques
acceptèrent la Bulle. Cette acceptation était ordonnée par le roi; mais
un moindre nombre la refusa. Mille qucrelL's s'élevôreut à ce sujet,