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évèneraens du règne de Louis XV, de la révolution arrk»
vée dans la magistrature, etc.
MANDEVILLE. The fable of the Bées or pri-
vate vices publick benefits, etc. (par Bernard
de Mandevilie). Lonclon^ ly^S, in 8. — The
fable of the Bées , part. il. London^ hy Robert
TVarwick^ ^7^9> in-^»
Ce livre a été conrlamné aux flammes, comme renferraantt
beaucoup de principes pernicieux. L'auteur pj'étend que le^
vices des particuliers tournent, ainsi que le luxe, au bien
et à l'avantage de la société. \^f^?> crimes, selon lui, sont
litiles , en ce qu'ils servent à établir une bonne législation^
Ce livre , réimprimé en 1782 , a été traduit en français.
Cette version a paru à Londres en 1740, l^\Q\,in-%, Du-
laurent a , dans son Arétin moderne ^ un chapitre sur ^utî"
lité des vices. Voici comment cet auteur eflVonté , qui a
imité Mandevilie, a traité cette matière. Je me garderai
bien de citer le chapitre en entier ; le style et les principes
de cet écrivain sont trop dégoûtans, pour qu'on ait le cou-
rage de prolonger la citation. Dulaurent prend d*abord
pour épigraphe : « Le mal est nécessaire au bonheur des
humains. * Ensuite il dit : « Les vices ont été plus utiles
à la société que les vertus. Cette proposition n'est point un
paradoxe : elle peut épouvanter les oreilles des docteurs ^
des casuistrs et des moines; je n*écris point pour les sots.
Le Créateur , qui avait donné une petite étincelle de sa
liberté à l'homme, savait que Thomme était défectueux ou
devait le devenir : le Créateur savait tout. Les défauts de
la figure de boue devaient entrer dans l'harmonie de la
boue de l'univers. La nature, ^ui ne fait rien en vain, ea