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où il éfaît détenu a cause de l'Impression de cet ouvrag€*4
IDebure dit que celte édition est ornée de quelques figures
gravr^es en bois ; c'est une erreur, H n'y en a qu'une , celle
du frontispice. L'édition de Lyon, 1538, petit in-S 9 est
Aussi très - rare , ayant été supprimée aussitôt qu'elle a
paru (r). L'édition de Prosper Marchand de 1782 , in^iz ,
n'est point rare, si ce n'est tirée sur vélin. Celle de 171 1,
du même éditeur, est encore moins recherchée que celle
de 1702. On prétend que l'on n'a point condamné ce
livre comme impie et détestable , ainsi qu'on l'a cru long-
temps ; mais qu'il l'a été , parce qu'on soupçonnait que
l'auteur , ami de Clément Marot , et attaché à une cour
où la religion réformée était protégée, avait voulu, sou»
des allégories 5 prêcher cette religion. D'autres prétendent
que l'auteur a voulu caractériser , sous des noms empruntés ,
une partie des personnes de la cour , dont les moeurs et
la conduite lui avaient paru repréhensibles. Quoi qu'il en
«oit , je n'ai rien trouvé dans cet ouvrage qui m'ait paru
blesser la religion ; et Je crois que la censure est la seul©
cause de la réputation qu'il a eue. Despériers s'est donné
Ja mort en 1644 dans un accès de frénésie.
DIDEROT. Lettres sur les Aveugles à Fosage de
ceux qui voient, (Par Denis Diderot. ) 1749^
2/Z-I2.
Ce Jîvre fit beaucoup de bruit lorsqu'il parut. Les opi*
(1) Dans Jin exemplaire de cette édition , qui est à la bibliothèque
împériale de France , on trouve sur le feuillet de l'intkulé la note sui-
vante manuscrite : L'auctcur ^ Bonaventure Dapérics ^ homme miehant tt
dtkéc , comme il appATo'ut par ce dctestable livre. El plus bas : TdU fie^ telle
fini avéré par la mort de ce misérable, indigne de porter le nom d'homme. On
Attribue la première note * de l'Etoile , auteur du Journal de Hemi IV»