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transféra au bout de quelques mois dans une abbaye de
bénédictins du diocèse d'Avignon , d'où il fut cooduil peu
de temps après à Viviers ; enfin , on le renferma dans la
citadelle de Valence , oii il mourut, en 1764, à soixante-
huit ans. Montgeron avait été maitre des requêtes à Paris ,
Jieu de sa naissance. L'esprit de parti est tel , que les
auteurs des Nouvelles ecclésiastiques ( année 1787 ) ne so
contentèrent pas déparier avec éloge de l'ouvrage de Mont-
geron , mais ils le représentèrent au ftontisplce de leuc
journal écrivant son livre, et ayant au-dessus de lui le St.-
Esprit en forme de colombe, au milieu d'une lumière cé^
leste , qui semble lui inspirer ce qu'il écrit. Quelle piofa-
Bation de faire jouer un pareil rôle au Saint-Esprit !
Il parut, en 17.^1 , trois yies différentes du diacrt- Paris ^
T»«-i2, l'une à Bruxelles et les autres en France. Elles
furent foudroyées par plusieurs évéqucs et archevêques. L'offi-
cialité de Cambray rendit , le 26 avril 1733 » une sentence
qui ordonna : « Que les fragmens des prétendues reliques
de François de Paris , diacre , trouvées chez un nommé
Bosquet, avec quatre images en papier, et un petit mé-
moire contenant l'abrégé de la vie du diacre Paris , seraient
lacérés et brûlés en place publique par l'exécuteur de la
haute-justice. « Ce qui fut exécuté à Mons sur la place ,
ensuite d'autorisation de la cour , le 6 mai lySS. (es
mêmes Vies eurent le même soit à Rome : elles y furent
chargées des plus fortes qualifications et condamnées au ft u,
François Paris , fils aîné d'un conseiller au parlement de
Paris , diacre, est mort dans cette ville le 1 er mai 1727 , à
l'âge de trente-sept ans. Voué à l'eiat ecclésiastique , il en
remplissait les fonctions avec zèle , et était un exemple de
désintéressement et de charité envers les pauvres : il avait
adhéré à l'appel de la bulle Vnigenitus , interjeie par les
cj^uatre évéques de Mirepoix , de Montpellier, d» JBoulogu©