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€[e Paris , ^u 18 août 1770. « L'auteur, dit le réquîsitoifo
«le l'avacat- général , attaque , dans un examen prétendu
des principales religions du monde, tous les faits qui éta- .
blissent la divinité du cliristianismc ; et, par une injus-
tice commune à tous les écrivains prévenus , il s'arme ,
d'ua cô^é, d'un pyrrhonisme outré contre ce que la religiom
a de plus évident ; et , de l'autre, il tombe dans une Cré-
dulité puérile sur tout ce qu'il est obligé de supposer pouc
se dispenser de la foi. « Je n'ai jamais vu cet ouvrage > et
j'ignore qui en est l'auteur.
FABRIZI. Libro délia origine delli volgari Pro-
veibi di Aloyse Cynlhio delli Fahiiiii , délia
citta di Vincgia cîttadino, délie arti et di niede-
cina dot tore, ad Clémente Set li in o. In Vineg^ia
( con la gratia dei sommo Poniifici ) per Maes*
tro Bernardino et MaesUi Matheo de i Ditali,
fratelli ; adi ultimo septernhrlo , 15^6, in JoL
Ouvrage excessivement rare, qui a été supprimé avec la
plus grand soin , et brûlé par l'inquisition. Ou est surpris
que ce livre , rempli d'obscénités , ait été dédié au papa
Clément VII, et qu'il soit revêtu de son privilège et da
celui de la république de Venise» On a vendu, chez M. Méon^
pour la somme de 5c6 livres, en i8d3, un exemplaire pro-
venant de la bibliothèque de M. Paris de Meyzieu, que
l'on croit être celui de l'auteur; ce qui le fait présumer,
c'est qu'on trouve à la fin un proverbe manuscrit de près
de 5oo vers, écrit sur le même papier que celui de l'ouvraga
imprimé. A la suite de ce proverbe , sont deux notes aussi
roanuscriies ; l'une porte que cette saîyrte est vraiment
écrite de la propre main de l'auteur, et qu'il n'en exisitj
aucuns aaire copie 3 que Fabrizi Cit mort il y a peu d9