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et les Jésuites iTconnaîssent i'intercîît lancé par le pape.
Aussitôt le sénat fart embafquer tous ces inoînes pour
Rome, et bannit à perpétuité les jésuites. Paul V , de plus
en plus furieux , lève tics troupes contre les Vénitiens \
tnais, comme ceux-ci étaient en force et que leur cause
était celle de tous les souverains , le pape n*eut pas beau
jeu , et il eut recours à Henri IV" pour arranger cette
affaire , qui fut terminée per le cardinal de Joyeuse en
1607. Il fut convenu que ce cardinal déclarerait . à soa
4Bntrée au sénat, que les censures étaient levées, et qu'en
même temps le doge lui remettrait la révocation et la
protestation. On accorda le rétablissement des religieux
bannis , excepté celui des jésuites. Les vénitiens promirent
d'envoyer à Rome un ambassadeur extraordinaire pouf
remercier le pape de leur avoir rendu ses bonnes grâces ;
mais ils ne voulurent pas qu'on parlât d'absolution. Tel
est le précis du différend qui donna lieu à l'ouvrage d#
'Casaubon qui fait l'objet de cet article,
CATUTXE. Caii Valerii Catulli quse exlant Opéra ^
cum observationibns Isaaci YossVu Lo/idinif
1684, ec Postea ^ Ultraj'ecti , 1691, z/z-4.
Debure prétend ( n.** 2649 de sa Bibliographie instructive)
que cette édition renferme une partie du Traité de Pros^
%ihulis veterum de Béverland , qui ne put jamais passer à
l'impression, tant il était licentieux ; que ee Catulle, d'a-
bord imprimé à Londres, fut ensuite réimprimé à Utrecht
à la faveur de son intitulé ; mais que , lorsque cette édi-
tion fut mieux connue , on en arrêta les exemplaires que
l'on supprima ensuite. Je n'ai point sons les yeux le
Catulle de Vossius , et je ne sais point si Béverîand y a
contribué. Mais M. Lcmomûer , bibliographe instruit / quî