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le condamna, paf décret du 2^ aovit i68r,ff comme cônt*
tenant des proposiiîons hérétiques de Michel Baïus , cî
des propositions jansénistes , sentant l'hérésie , schisma-
tiques , erronées , fausses , téméraires , scandaleuses , mal
sonnantes, injurieuses à Jésus-Christ, aux conciles et aux
SS Pères. » Gabrtelis prétend que rjuelques commandement
de Dieu sont impossibles ; que , dans Tétat de la nature tom-
bée, on ne résiste jamais à la grâce intérieure ; . . r . que
la grâce était due à Adam; qu^'il n'y a que deux
amours , la charité et la cupidité. 1^'Essai de Théologie
morale^ du même Gabrieiis, traduit en français par le P.
Cerberon en i68a , et publié en latin en 1679 , a été condamné
à Rome le 27 septembre 1679 , « comme un livro
capable d'infecter les fidèles. » Et en conséquence il fut
défendu en quelque langue qu'il pût être traduit par la suite.
L'inquisition de Tolède le condamna le 21 août 1681 ,
« comme contenant les propositions hérétiques de Baïus
et de Jansenius. » La traduction française a été condamnée
par le saint office avec la seconde édition latine faite ^
Rome, en 1680, chez Tironni.
GA-CON. Le Poëte sans fard , ou Discours saty-
riqiiessur toutes sortes de sujets (parGacon)y
1696, 2 Q)0L //2-I2.
Cet ouvrage a été réimprimé en 1701 avec quelques chan-r
geraens. C'est un recueil de satyres si méchantes, que le
chancelier Boucherat, à qui il fut dénoncé , en fit suppri-
mer les exemplaires, et condamna l'auteur à quelques moi»
de prison. François Gacon mourut en 1726, âgé de cin-
quante-huit ans, après avoir composé un grand nombre
d'ouvrages, satyriqucs assez médiocres. Voici un quatraia
tiié du Poète sans fard , qui annonce de la facilité :
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