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Aquavîva , général de la Société des jésuites , ou du môini
par son ordre et sous son généralat. Ce livre est devenu
excessivement rare , parce que , dénoncé comme hérétique
à l'inquisition, par l'ordre entier des dominicains, il a été
condamné comme tel par ce tribunal. Le roi d'Espagne
en a aussi poursuivi la condamnation à Rome ; et Sixte V
le condamna et défendit aux jésuites d'en faire aucun
«sage ni public ni particulier. Ce volume , qui renferme
23^ pages , a été imprimé dans l'espace de neuf mois ; on
l'a entrepris pour régler les études dans les différentes
maisons de la Société. La raison de sa suppression provient
de ce que , dans un article de l'ouvrage intitulé : De opi-
Tiionum delectu in chealogicâjlicuîtaùa , { du choix des opi-
nions dans l'exercice des thèses ) on y recommandait de
suivre S. Thomas , à l'exception de plusieurs points. Par
exemple, il y est dit : « Nous ne sommes pas obligés de
3» croire , avec S. Thomas , que les causes secondes , lors-
31 qu'elles agissent , ont Dieu pour cause influente et mo-
» trice , etc. » Ce chapitre a été retranché dans toutes les
éditions postérieures, quoique les jésuites aient eu grande
envie de le rétablir, comme on le voit dans la préface de
la seconde édition de cet ouvrage qu'ils firent imprimer à
Kome en iSgi , où ils disent qu'ils espèrent le donner par
la suite, ( mittenda tamen propediem speratur ). On ne
connaît que cinq à six exemplaires de cette édition non
mutilée. Celle de iSgi , quoique mutilée , est encore for!
recherchée, à cause de la préface.
ARÉTIN, La Corona de i cazzi, cîoë^ sonetti
hissuriosi de! Pietro Aretino. Siamp, se?iza
Liiogo ne anno , in*i^.
Production infâme , qui n'est malheureusement que trop