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i.*^ que les miracles consistant à guérir des maladies cor-
porelles qui ont rendu Jésus-Christ célèbre , ne convien-
nent point au Messie , et même ne sont pas une preuve
suffisante pour avoir pu l'autoriser à fonder une religion.
2,0 Que l'histoire littérale de la plupart dos miracles de
Jésus-Christ 5 tels qu'ils sont rapportés par les évangë-
listes , renferment des choses absurdes» improbables et
incroyables^ que par conséquent ils n'ont jamais été opérés,
en tout ni en partie , de la manière dont on le croit
aujourd'hui * mais qu'ils sont seulement rapportés comme
des récits prophétiques et paraboliques, de ce qui doit
être un jour opéré par lui d'une manière mystérieuse et
plus miraculeuse, 3.^ Ce que Jésus entend lorsqu'il en
appelle à ses miracles, pour prouver son autorité divine ,
et qu'il n'a pu proprement et absolument en. appeler à
ceux qu'il a opérés alors dans la chair, mai» aux miracles
mystiques qu'il devait opérer en esprit, dont ceux qu'il
a faits dans la chair ne sont que les figures et les
ombres.
« La manière de raisonner de l'auteur et son application
^e diffërens sens allégoriques que les pères ont donnés
à ces miracles, font, de co traité, le galimatliias le plus
complet 3 et il est aisé d'en conclure que cet écrivain ne
croit pas plus le sens figuré que le sens littéral des écri-
tures , mais cherche seulement à tourner en ridicule les
diverses interprétations des pères. C'est encore ici qu'il
faut avoir recours à la foi, et présenter son bouclier im-
pénétrable, contre lequel viennent se briser, comme le
verre, les argumens les plus formidables des incrédules,
et les pointes les plus acérées des persifleurs. »
Cet ouvrage a été vivement attaqué lorsqu'il a paru en
1727—1729. L'auteur l'a défendu dans un ouvrage in-
titulé : Défense des Discours de Af. WûqIsîoti sur, les