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et imprimeurs de Paris ; et h îuî enjoint de le faire savoir
à tous les autres libraires, à ce qu'ils n'en prétendent cause
d'ignorance. Quelques-uns du clergé tinrent une assemblée
à Sainte Geneviève , les i6 et 17 février 1626, où ils désa-
vouèrent cette censure et Tarrét du parlement ; sur quoi
la cour, par arrêt du 3 mars 1626 , donné , les trois chambres
assemblées, cassa etannulla tout ce qu'ils avaient fait, comme
attentat ; ordonna qu'il serait informé des contraventions ,
'réitéra les défenses, et ordonna que l'arrêt serait signifié
aux prélats étant eu la ville et aux agens du clergé ; à eux
enjoint de se retirer chacun en leur diocèse. Cet arrêt fut
signifié à l'archevêque d'Auch. Il répondit, par lavis una-
nime de tous , que messieurs du parlement n'ont aucune
autorité sur le clergé de France, qu'ils représentent, soumis
au roi seul ; que les arrêts dont il s'agit sont un attentat
intolérable ; que les prélats ont pouvoir et obligation de
tout droit divin et humain de s'as»erabler pour les affaires
de la religion ; et qu'à présent ils sont assemblés , tant
pour l'ouverture du jubilé, que pour aviser ce qu'ils peuvent
et doivent faire pour obtenir du roi la cassation des arrêts
dont il s'agit.
» Le lundi 9 mars 1626 , arrêt par lequel il fut dit que
ce^te réponse serait brûlée au bas des grands degrés du
palais par l'exécuteur de la haute justice , et ajournemens
personnels décernés contre les prélats , conformément aux
conclusions des gens du roi j l'exécutioa néanmoins différé»
au lendemain.
3» Le mardi 10 mars, lettres du roi au parlement, par
lesquelles il était mandé à la cour de surseoir fexécutioa
de son arrêt. On trouva une clause étrange et insolite,
tur peine (^encourir l'indignation du roi ^ attendu que co
cju'en avait fait le parlement, n'était «juo pour maintenir
l'auiorité royale, a»