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en français en 1544, in-iz. C'est un discoars adressé aux
seigneurs et magistrats de Sienne , dans lequel Ochin rend
conapte de sa docirine et expose les vices et la corruption
générale des principaux ministres de la cour de Rome ,
avec [es raisons qui Pont engagé à quitter une religion
^ui avait pour ministres des gens aussi corrompus.
Il faut ajouter à la collection des ouvrages d'Ochin,
les trois suivans , qui sont assez rares:
Rimedio a la pestilentë doctrina di B, Ochino , da Am»
hrosio Catarino LanceloUo Polito. In Roma , 1544, i"-8*
Ce petit livret renferme beaucoup d^injures, et on verra,
par le titre du suivant, qu'Oehin n'était pas embarrassé pour
répondre sur le même ton.
Riposta di B. Ochino aile false calumnie e impie hias^
temmie di fiate amh. Catarino Polito» 1646, in-8.
Le Mentite Ocliiniane del Mutio jusdnopolitano. In Ve-
netia , i55i , z>z-8.
Tel est le recueil àes ouvrages d'Ochin quf font collec-
tion 5 il est rare de les trouver réunis. Voyons maintenant
quelles sont les maximes les plus pernicieuses que cet
hérésiarque a débitées. « Il n'a jamais lu dans l'écriture
sainte, dit-il, que le Saint-Esprit fût Dieu, et il aim^raiê
mieux rentrer dans son cloître que de le croire. Jésus-
Christ n'est pas le grand Dieu, mais seulement le fi!s do
Dieu ; et il n'a cette qualité que parce qu'il a été plus
aimé et plus gratifié de Dieu que les autres hommes ; ce
n'est que par flatterie et par invention monacale qu'il a
été appelé Dieu. Comme c'est par seule flatterie que l'on
appelle la Vierge-Marie, mère de Dieu, reine du ciel,
maîtresse des anges ; c'est aussi par pure flatterie que les
moines ont établi et prêché la consubstantinUié de Jésus-
Christ , sa coéternité et son égalité avec son père
Tout homme marié qui a une femme stérile, infirme e*