dictionnairecrit00peiguoft

isé ce talisman fatal qui a perdu , il est vrai , dé sa
force , mais à qui il en reste assez pour nuire au monde?
O Rome! que je te hais ! que du moins la mémoire de tes
iniquités vive î qu'elle fasse ton opprobre et qu'elle ne s*ef-
face jamais ! » On ne peut pas dissimuler que ce morceau
est é«jiit avec beaucoup de chaleur ; mais le tableau est
chargé; et il respire plutôt le fiel et l'acrimoiiie, que la
véritable philosophie. Louis-Sébastien Mercier , né à Paris
le 6 juin 1740 , est l'un des plus féconds écrivains du 18.''
siècle. On trouvera dans les Siècles littéraires de M. Deses-
sarts la longue série des titres de ses ouvrages,
MERCURE» Le Mercure françois, ou la suite de
l'Histoire de la paix, etc. Paris y 161 1 — 16481
25 a)ol, in-8.
Le premier volume de cette collection a été prohibé et
supprimée
MESLIEil. Testament de Jean Meslier, Curé
d'Etrepigni^ ^>^'8,
Cet ouvrage , qui se trouve dans VEpangile de la Raî^
Bon y ouvrage très-anti-religieux, et dans le Recueil néces""
saire ^ 1^65, in-d ^ production du même genre, a été
sévèrement proscrit par la police , et condamné au feu,
ainsi que les libelles dangereux auxquels il est accolé. Cette
diatribe attaque les dogmes du christianisrae-^'une manière
très-grossière ; le style en est pesant. Jean Meslier, lils
cVun ouvrier en serge du village de Mazerni , est mort en
1733 , à l'âge de cinquante-cinq and.
'