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ROSOI (d u)o«DuROSO!. Les jours d'Ariste,
ouvrage propre à servir de pendant ou plutôt de
parodie aux nuits d'Young. Par M. Durosoi,
1770.
Le Nouvel Ami des hommes, par le même , 1770,
Ces deux ouvrages qui ont été arrêtés avant que Tim-
pression en fût terminée , ont conduit leur auteur à la
bastille, où il est entré le 12 mai 1770, et d'où il est
sorli le 21 juillet suivant. La cause de cette peine est,
i." d'avoir fait imprimer les deux ouvrages en question
sans permission , et 2," d'y avoir inséré des maximes
nouvelles et hardies que le gouvernement a désapprouvées
et qu'il a voulu réprimer. Les Jours d'Ariste roulent
sur la morale , et le Nouuel ami des hommes sur la po-
litique ; on regardait ce dernier comme une espèce de
parodie de l'Ami des hommes de Mirabeau. On accusait
dans le temps M. Pallssot d'avoir dénoncé ces deux
ouvrages comme s'imprimant furtivement. Je crois que
cette accusation n'a janjais été fondée. Barnabe -Firmia
du Rosoi , né à Paris en 1746, fut rais à mort le 26
août 179* t pour avoir travaillé au journal intitulé : La
Gazette de Paris , 1791 et 1792 , et non pas V Ami du
Roi ^ comme le dit le Dictionnaire historicjne. Ce dernier
journal était rédigé par Royou. Durosoi s'était retiré
à la campagne à l'époque du trop fameux 10 août ; mais
il en fut bientôt arraché pour être traduit devant le tribunal
extraordinaire établi par l'assemblée législative, pour juger
les ennemis du nouveau régime. Durosoi y comparut avec
cojurage. Après quarante-huit heures de séance il fut condamné
à mort ; il remit au président une lettre dans laquelle
on remarqua cette phrase : « IJa ami du roi comme moi