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FîOLBAC. Système de la Nature ou des Lois du
monde physique et du monde moral. Par M.
Mirabaud, secrétaire perpétuel, Tun des qua-
rante de l'Académie française (le Baron d'Hol-
bac). Londres y 1770, 2 voi. in 8.
Cet ouvrage a été condam«é à la suppression et au feu,
par arrêt du parlement de Paris du 18 août 1770, On sait
combien il a fait de bruit dans le temps. Il est divisé en
deux parties • dans la première , l'auteur examine ce que
c'est que la matière et le mouvement : il traite ensuite d©
l'homme, de son origine et de sa fin ; delà il passe à la
nature de l'ame. Cette discussion le conduit à agiter les
fameuses questions de la liberté , de l'immortaliié > du dogme
d'e la vie future , du fanatisme , de la nécessité et du suicide ;
H finit par apprécier les devoirs de l'homme envers ses
semblables, par déterminer l'origine de la société et par
fixer tous les droits de îa souveraineté. Dans la seconde partie,
©n traite de la religbon , de l'existence de Dieu , des preuves*
de cette existence ; du déisme et de l'optimis-me , de futi-
lité de la théologie et de l'inutilité de la conduite des
hommes envers Dieu ; enfin, on termine par l'apologie do
l'athéisme et par ui> abrégé du code de la nature. Voici quel-
ques-uns des principes faux et abominables répandus dans
cet ouvrage monstrueux. Je vais les puiser dans le réqui-
sitoire de l'avocat général Seguier, d'après lequel le livre a
été condamné aux flammes. « Zes hommes ^ dit l'auteur , en
tout pays ont adoré des Dieiijc bizarres ^ injusitis , sangui^
naires ^ implacables , dont ils n'osèrent jamais, ejcaininer les
droits. Ces Dieux furent partout dissolus ^ cruels , partiauoi:.;
ils r€ssem,bîèreut à ces i^ra7TS effrénés qui se jouent impuné^
mjsni de leurs sujets malheureux, Cest un Lieu de cet ajfreuof