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To't le ministre sflgc , aJroît , îiabile , mais point du tout
Je politique scélérat , comme il paraît dans quelques-uns
de ses livres. Ses enfans lui étaient très-attachés : on assure
qu'il était d'un caractère obligeant et que toutes les per-
sonnes remarquables de Florence l'estimaient et s'assem-
blaient dans les jardins de Cosmo-Ruccelaï pour jouir des
agrémens de sa conversation ^ de sa familiarité et de ses-
lumières. Ses ouvrages sont, i.° VA'ie d'or, a l'imitation
de Luciea et d'Apulée ; 2.° Beiphegor , conte que la Fon-
taine a imité et surpassé ; 3 des petits Poèmes historiques'
et moraux ; 4.^ deux Comédies , la Mandragore et Glitîa ;
5 *^ Discours sur la première Décade de Tite~Lipe : il s'y
déclare partisan de la liberté j et y développe la politiquer
du gouvernement populaire ; 6.^ le Traité du Prince , qui
fait l'objet de cet article ; 7.0 VHisioire de Fhrence depuis'
3 2o5 jusqu'en ï494 î ^-^ ^* ^^^ ^* Castrucio Castracani ,
souverain de Lucques , traduite en français par Dreux du
Radier ;
9.'' un Traité de VArt militaire , et enfin , lo.® un
Traité dés Émigrations des Peuples septentrionaux. Les dif-
férentes éditions des Œuvres de Machiavel , en italien ,
sont celle des Aides , de Venise, 1640, 3 'vol. z*/z-8 5 celle
de Florence qui a paru en i55o) sans nom de ville , 2 vol,
in,^ 5 celle à'Amsterdam , 1725, 4 vol. in-12 ; celle de Lon^
drcs , 174^ 9 i ^'ol, in-^ , et 177a , 3 vol, in-^ ; celle de Paris^
1768 , 6 Tfol. in-12, elc. N'oublions pas de dire que Ma-
chiavel a eu beaucoup de critiques ; mais qu'il a trouvé un
grand apologiste dans Gaspard Scioppius.
C Article omis à la page 277, après MAHOMET. )
MAILLY. Lettre de l'Archevêque de Rheims
(Mailly) au Duc d'Orléans, Régent.
Ob sait que cet archevêque était grand partisan de Roin^^