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appx-obation , r^ponilit au lieutenant de police < qui sem-
blait le plaindre en lui annonçant sa radiation : « Eh bien,
monsi^eur , ne me plaignez pas tant ; c'est un malheur ,
mais ce n'est pas un déshonneur. » Le comte d'Artois ,
causant avec le dauphin sur Bélisnire et sur son auteur
disait qu'il trouvait fort plaisant qu'un cuistre, un pédant
de collège , comme Marmontel , s'avisât de 5*ériger en
précepteur des rois et de leur donner des leçons ; que, s'il
dépendait de lui , il ferait fustiger l'auteur aux quatre coins
de Paris ; et moi , reprit le dauphin , je le ferais pendre*
Une pareille anecdote est-elle bien digne de foi ? Laharpe
dit que Bélisaire a le défaut de commencer par étro un
roman , et de finir par être un sermon ; mois que, malgré
tela , c'est dans ce livre que se trouve ce que l'auteur a
fait de jdIus réellement beau : il y a de la véritable éloquence.
Le marquis de Langle dît : « Que l'époque où parut Béli*
ùoîre fil son seul mérite. Ce roman n*est qu'une capucinade
prêchée par un athée devant l'académie française. Les
InCas , ajoute de Langle , autre capucinade qui n'eut pas ^
coinrtie Bélisaire , la bonne fortune de la persécution. »
Oa reconnaît bien à ce style l'auteur du Voyage en Es-^
pagne. Marmontel , né à Bort , dans le Litaousin, en 1719 ^
est mort à Abboville , en Normandie , en 1798.
MARSILE DE PadoUe. Defensor pacîs.
Cet ouvrage > fait en faveur de Louis de Bavière, contre
le souvçrain pontife , a été condamné par le pape Jean
XXU. Marsile de Padoue , surnommé Menandrin , quoi-
qu'il ait publié son écrit sous le titre de Défenseur de ta
Paix ^ y déclare la guerre à la papauté. Voici quelles sont
les cinq erreurs principales que Jean XXU a foudroyées
dans eet ouvrage. « 1.^ Quand Jésui-Christ paya le iribul
>