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plutôt un Jurisconsulte qu'un tliéoîogîen ; et îl s'appuîe sur
sur ces paroles qui se lisent à la fin du 4.^ chapitre de cette
satyre : Car ce sont mots trop dijficiies pour nous qui n'en-
iendon^ qUe le latin d' Accurse{\). Daprès une lettre de Par-
doux de la Perière , et d'après un M. Givez, avocat à Or-
léans, Lamonnoye croit que l'auteur est un nommé César
de Plais , sieur de l'Ormaye , avocat au parlement, qui a
interverti l'ordre des lettres initiales de son nom à la ^ivi
de Vcjjître dédicatoire.
Nous ne nous étendrons pas davantage sur l'histoire de
ce livre , que Ton trouvera très au long dans les Anti-^ de
Baillet, avec celles des Réponses , Satyres et Libelles qu'il
a occasionnés. Nous dirons seulement qu'il a été saisi , parce
qu'il a été vu d'un très-mauvais œil à la cour oii le père
Coton était puissant. Les exemplaires s'en vendaient d'a-
bord cinq sous ; mais ils montèrent par la suite à dix francs ,
après que l'imprimeur présumé eut été emprisonné à la
poursuite du père Coton.
C'était un jésuite très-adroit , que ce révérend père, et
qui ne méritait peut-être pas tout le mal qu'on en a dit.
Le bon Henri , dont il était confesseur , lui ayant demandé :
JRépéîerieZ'Vons la confession dUm homme résolu de m'assassiner
? Il répondit : No7i ^ sire; mais je mettrais mon
corps entre vous et lui. Cette réponse est belle, Le jésuite
Sanotarelli , ayant publié un ouvrage dont nous parlons
ailleurs, où il établit la puissance ù^s papes sur les rois,
le père Coton fut appelé au parlement le i3 mars 1726 ,
(i) Rabelais, en parlant de la Glose d'Accursc^ opposée, quant au
style , à l'élégance du texte des Pandectes , dit que ce texte , bordé de sa
Glose , ressemble à une belle robe d'or bordée de m. . . . Il faut avouer
que le style d'Accurse est moins dégoûtant que cette image grossière
du facétieux cure de Meudon.
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