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Conçu : Morïini nopellas ciim gratta et prunlegîo Cesareœ
majestatis et sunimi pantificis dccennio duraùura. Il est bien
singulier que l'on y trouve un tel privilège et que cette pro-
duction ait été publiée au sein de l'inquisition. Aussitôt
qu'elle a vu le jour, elle a été supprimée. Morlinî, avo-
cat napolitain , éfaii ou maître ou ami de ,1'Arétin ; car le
génie de ce dernîerse trouve danî» l'ouvrage que nous citons.
Il est divisé eu trois Traités séparés l'un de l'autre, et qui
contiennent ; le premier, dos Contes et des Noupeîles ; le
second, des Fables ^ et le troisième une Comédie, Les obscé-
nités qui y régnent, surtout dans cette dernière pièce, sont
révoltantes. Les exemplaires échappés à la proscription sont
en très-petit nombre , et la plupart sont imparfaits.
MORTIER. De la Correction fraternelle, eto
(Par Médéric Mortier.) Faris ^ 1706, z/2-i2.
Nous avons parlé de cette brocbure ( p. 82 de ce volume ) ;
nous ignorions que Fauteur était un ecclésiastique nommé
Médéric Mortier , qu'il a été interdit par le cardinal de
Koailles ; qu'il a reçu ordre de sortir de la communauté
de Saint-Sulpice , etc.
MOTHE-LE-VAYER. Traîté de la Vertu des
Pajens, par Fr. de la Mothe»le-Vayer.,
La condamnation de cet ouvrage est fort singulière. Il
ne se vendait pas, et le libraire en faisait des plaintes à
l'auteur.» Ne soyez pas en peine, lui dit la Motbe-le-Vayerj
je sais un secret pour le faire vendre. » Effectivement il
alla solliciter l'autorité de défendre la lecture de son livre,
A peine cette défense futelie connue, que chacun eut en-
vie de le lire, et l'édition fut bientôt épuisée. Le docteur