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enseîgnemens plus détaillés sur cet objet ,
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à' vouloir
bien me les transmettre. M. le sénateur Grég^oire a eu
la complaisance de me donner, dans la Repue ^ une ré-
ponse où l'on retrouve cette profonde érudition qui lui esC
si familière. Cette réponse fournît des détails intéressans
sur le mallieureux Sparre ; mais son livre est si rare,
que les plus grandes recherches ont, pour ainsi dire, été
vaines; et M. Grégoire a bien voulu m(» communiquer
ce qu'il a pu découvrir. Je le prie d'agréer l'expression
de ma reconnaissance , et de me permettre de cotîsigner
ici sa lettre. Elle a tellement rapport à mon travail, que
je me fais uu devoir de l'en enrichir , et je suis assuré
que le lecteur m'en saura gré.
« Au 16/ siècle , les Suédois et les Polonais eurent
l'ineptie de se battre pour savoir qui serait leur maître.
A la fin de cette querelle sanglante, Sigismond , qui oc-
cupait simultanément les trônes de Pologne et de Suède ,
fat conlraint de céder le dernier à son oncle Charles IX.
Charles exigea que cinq sénateurs attachés à Sigismond
lui "fussent livrés , et l'ïngrat Sigismond les livra. De ce
nombre était Eric Sparre, baron de SundbVa chancelier
de Suède , dont on n'a jamais contesté les vertus et les
taleus. Le 20 mars 1600, avec trois autres, il eut la tête
tranchée à Lincoping, et mourut avec dignité, victime
de la lâcheté d'un roi et de la férocité d'un autre. Les
Etats qui avaient prononcé la seulcnce n'éiaieni qu'un,
instrument passif. Tous les historiens de Suède parlent:
de celle catastrophe. Que l'équitable postérité fasse la ré-
vision de ce procès , on y verra que dans les douze chefs
d'accusation contre Spari*©, rapportés par Messenius dans
sa Scondia illustraCa (i), le penchant du chancelier vers
(1) Joan. lAesscnn^ Scondia illuftTata^lw-ÎQl, Hgiinis, 1700 et années
suivantes , tome % , page Sj.