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Ce poëme n'a point été condamné ; cependant l'auteui*
ne put obtenir la permission de le faire imprimer en
France , il le publia d'abord eu Angleterre : lorsqu'en
1725 il en parut furtivement quelques exemplaires à Paris,
on cria à l'impiété. Le clergé voulut s'en emparer et le
flétrir par une censure ecclésiastique » comme contenant
les erreurs des sémipélagiens. A la cour, on disait qu'il
n'y avait qu'un séditieux qui eût pu faire Téioge de l'ami-
ral de Coligny, Malgré toutes ces accusations , la Hen-
riade eut , par la suite , le plus grand succès : elle a
été traduite en vers latins; en anglais par Lokman ; en
vers italiens par le cardinal Quirini j en allemand , en
hollandais ,
etc.
1725, Quatrain à madame la marquise de Prie»
Ce quatrain, qui commence par lo sans avoir f'arù ds
Joindre^ etc., et la querelle que Voltaire eut avec le che-
valier de Rohan à qui il proposa un cartel, furent cause que
le poète fut mis à la Bastille ; il n'y resta que six mois,
ensuite il eut ordre de sortir de Paris,
1728 et 1729, Lettres philosophiques écrites en anglais
à Thiriot , puis traduites en français en 1733.
Le clergé obtint un édit du conseil qui ordonna la
suppression de ces lettres , et le parlement les condamna
au feu.
J73r. La Mort de César, publiée en 1734.
Lorsqu'on annonça cette tragédie , la cour se formalisa
des maximes républicaines qu'elle renferme,
1736, Le Mondain,
Cette pièce de vers obligea Voltaire de s'enfuir préci-
pitamment.
1739. Mahomet , tragédie publiée en T742.
Celte pièce a éprouvé beaucoup de dili^cultés pour être