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supposée, où le chancelier Maupeou et le parlement de<br />

sa crt^ation , sont tournés dans le plus grand ridicule ;<br />

ils y sont déchirés à belles dents. Aussitôt après la publica-<br />

Cfltion de l'anét du 14 mars 1772 , dont nous venons de<br />

parler, l'auteur de la Correspondance, M. Pidanzat de<br />

Mairobfrt (1) fit paraître une brochure dans le même<br />

genre , inritulée : A M, Jacques de Vergés et aux donneurs<br />

d^ofis (2), Jacques de Verges était Pavocat du roi qui avait<br />

donné les conclusions dans l'arrêt du 14 mars précité.<br />

M, Pidanzat suppose un second arrêt du 3 avril 1792 , qui<br />

condamne au feu cette nouvelle brochure. Cet arrêt, de<br />

%!à façon , est dans le genre burlesque , et couvre de<br />

ridicule les membres du nouveau parlement, et M. de<br />

VfcMgès lui-méoie. C'est une espèce de pièce historique<br />

infiniment plaisante , qui peint l'esprit public sur les<br />

aKairt's du temps. Nous aurions désiré en enrichir noire<br />

ouvrage j maij? cette pièce est d'une trop grande étendue.<br />

On la trouvera dans le Maiipeouana , 2^ vol j pages 286—<br />

2c)3. A la suite de cet arrêt piquant on trouve un<br />

JMaadement Je Varchevêque de Paris qui proscrit l'usage<br />

des Œufs HOUGES , à commencer du vendredi dans Voc»<br />

tave de CAscension inclusivement , jusqiûà la résurrection,<br />

des morts exclusivement. Cette pièce est aussi satyrique<br />

que la précédente. On suppose que l'archevêque y fait<br />

très-expresses inhibitions et défenses, sous peine d'excommunication<br />

, de prendre lecture des ouvrages suivans : Le<br />

[1] Il était censeur royal en i-ryS , et il montra beaucoup de fer-<br />

meté en défendant Roucher des inculpations dont on l'accusait au sujet<br />

de son Poëme des mois,<br />

[1] C'est une facétie très-ingénieuse et très-gaie , dans laquelle on<br />

se moque du chancelier et de sts émissaires , sur les peines qu'ils<br />

se donnaient pour découvrir l'auteur de la Correspondance, On y trouve<br />

quantité d'anecdotes piquantes.

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