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Traité âe încaniatîonihus ^ Basile» , 3556, /«-S., a été
xnis à Vindex, L'auteur cherclie à prouver que tout ce
que l'on dit de la magie et des sortilèges , ne doit point
être attribué au démon , mais aux astres ; il leur attribue
tous les effets miraculeux , jusqu'à en faire dépendre les
lois et la religion. Pomponace , professeur de philosophie
dans plusieurs villes d'Italie, est mort en 1626 , avec la
réputation d'un impie et d'un ;athée5 ce qui ne peut
guères être prouvé par ses ouvrages. Voici Tépitaph©
gu'il s'est faite :
Hîc sepultus jaceo. Quare ? Ncscio ^
Nec , si scis aut ncscis euro.
Si vales, bene est ; vivens valul^
Portasse nunc valeo.
Si, aut non, dicere neqneo.
J'aî oublié de rapporter la manière dont Pomponace
ferouve l'immortalité de l'ame dans son Defensorium ; il
dit : Si Chrisius resurrexii , nos resurgemus. Si nos resur*
permis , anima esl immortalis. Ai Chtistum verè à moriuis
surrcxisse scimus ex laniorum et sanctissimornm virorum
tesiimonio , ex ecclesiâ militante ; ergo verè anima est
immortalis, A coup sûr on ne peut guères traiter d'impi©
et d'athée un homme qui raisonne ainsi. Vogt a donn^
une liste des ouvrages publiés par Pomponace.
PORPHYRE. Tractatus contra Christianos
auctore Porphyrio.
Ce traité , qui ne subsiste plus , a été livré aux flammes
toar ordre de Théodose le Grand en 388. Il fallait qu'il
fût bien dangereux et bien répandu, puisqu'une partie
diis Saiot-Pèrei r«i ïéfuté. « Porphyre frappé > dit-on, dt