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cet ouvrage complet^ il faut y joindre une Conclusion de
35 pages imprimée en 1646. Claude-Barthelemi Morisoc,
lié à Dijon en 1692 , y est mort en ïG6r. On a vu, par
l'ouvrage que nous rapportons ci-dessus, que cet auteur
n'aimait pas les jésuites j mais ies révérends pères le lui
rendaient bien : ils lui firent une épitaphe dans laquelle ils
dirent qu'il aurait dû vivre et mourir dans des sentiraens
plus sages que ceux qu'il avait, Sed 'voluiù Mori~sot. Assez
mauvaise pointe. On trouve , à la fin de l'un des volumes
des Œupres du jésuite Théophile Raynaud , ce vers :
' Vivere qui renuit sapiens vult ille Mori-sot,
Ce jésuite rapporte ce vers à l'occasion des auteurs déguises
sous des noms qui ne leur conviennent pas. Morisot a écrit
contre les jésuites , pour se venger du père Monet qui l'avait
un peu maltraité dans ses classes.
M O R L I È R E. Les Lauriers ecclésiastiques , ou
Campagnes de l'Abbé de T * * *; (par Jacques^
Auguste de la Morliëre. ) in-iT,'
Ouvrage libre qui a été très - sévèrement proscrit, II se
vendait fort cher dans le temps ; mais maintenant il est heu-
reusement oublié. \JAngola , du même auteur , 2 vohin-\2 ,
est un peu plus gazé , mais ne vaut guère mieux. J. A. de
la Morlière , né a Grenoble, est mort à Paris en 1785.
MORLINL Hieronymi Morlinî noveilœ, Fabull^î
et Comoedia, Neapoli , Juannes Pasrjuetus
de Sallo , 1620 , in\.
Ce qui doit le phis surprendre dans cet ouvrage , exces-
sivement rare et très-licencieux, c'est l'iotitulé qui est ainsi