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y est-îl dît, est fort bien fait, c'est dommage qu'on n'en
connaît pas l'auteur. Le clergé lui a offert une grosse
pension , s'il voulait se nommer : aussi a fait M. le prési-
dent de Mesmes. Vix rnihi persuadeo ianium opus esse
vriius hominis. Quelques-uns disent que c'est de M. do
Filesac et de M. de Fresne de Minée ; plusieurs croient
que c'est de M. Aubert , principal du collège de Laon. »
Petrus Aurelius est le nom qu'a pris Saînt-Cyran ou Saint-
Siran, en latin Siriganus. On croit que l'aljbé de Barcos,
son neveu, a travaillé avec lui à cet ouvrage.
J'ai parlé , page y5 , de mon premier volume , du Cha-
pelet secret du Saint-Sacrement ^ que J'ai attribué à la
sceur Catherine Agnès de S. Paul ( Arnauld ) d'après
Dupin et d'après Fortunée Briquet ; de Colonia prétend
qu'il est de l'abbé de Saint-Cyran ; qu'on y reconnaît « son
esprit, son style, ses expressions et cet impie galimatbias
qui lui est propre : « il dit ensuite que sept docteurs de
Paris consultés en i633 , portèrent sur ce détestable
libelle le jugement qui suit : « Nous certifions que le
livre qui a pour titre Chapelet du Saint-Sacrement, contient
plusieurs extravagances, impertinences, erreurs, blasphè-
mes et impiétés qui tendent à séparer et à détourner
les âmes de la pratique de la vertu , etc. » Jugement
équitable, dit le jésuite, et qui a été confirmé par celui
du sanit-siêge.
Un autre ouvrage de l'abbé de Saint-Cyran, qui a fait
beaucoup de bruit , est sa Qiiestion royale où il est
montré en quelle ertrémîté , principalement en temps
do paix. , le sujet pourrait être obligé de conserver la
vio du prince aux dépens de la sienne , 1909 , imprimé
par Toussaint Dubray , in-ii. Les jésuites représentèrent
l'auteur comme un apôtre du suicide, D'Avrigny a donné
un extrait fort malin de ce livre dans sei mémoires j