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de Sotlome , la prostituée de Babyloiie ; le pape n'est qu'un
scélérat qui crache des diables ; les cardinaux des malheu-
reux qu'il faut exterminer. « Si j'étais maître de l'empire,
disait il, je ferais un même paquet du pape et des cardi-
naux ,pour les jeter tous ensemble dans la mer ; ce bain les
guérirait ; j'en donne ma parole ; j'en donne Jésus-Christ pour
garant. » Si Luther n'avait jamais débité que de pareilles
bouffonneries , à coup sûr il n'aurait pas joué un aussi
grand rôle. Ailleurs , il compare le pape à un loup enragé
contre lequel tout le monde doit s'armer au premier signal,
sans attendre l'ordre du magistrat. « Il faut poursuivre à
outrance cette béte féroce , et attaquer impunément ceux
qui empêcheraient qu'on s'en défît. Si l'on est tué dans cette
attaque avant d'avoir donné à la bête le coup mortel , il
n'y a qu'ian seul sujet de repentir , c'est de ne lui" avoir
pas enfoncé le couteau dans le sein. Voilà comme il faut
traiter le pape : tous ceux qui le défendent , doivent aussi
être traités comme les soldats d'un chef de brigands , fussentils
des rois et des Césars. » Quels principes atroces I Oa
ne peut guère leur comparer que l'exécrable mot lâché par
un fougueux philosophe du 18.' siècle , D t, qui disait*
« Que, pour le bonheur du genre humain , il serait à sou-
fcaiter que le dernier R . . fût étranglé avec les boyaux
du dernier Pr . . . e. » Et c'est dans un siècle de lumières
pt d'urbanité, trente ans avant la révolution française, que
l'on a osé proférer de pareilles infamies ! C'est le cas de
«'écrier : O iejjipora ! O mores I
LYSER. Theophili Alethei ( Joannis Lyseï î ) dis-
cursus poliiicus de polygamiâ. Salomo : ctîie'
veritatem , nec vende illam. Johannes : si ma{è
locutus sum , proba j si veto benë , quare
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