dictionnairecrit00peiguoft

3.4
ici que l'homme est pervers par sa nature , et quî faîfj
ailleurs , de la nature des êtres , la règle de leurs devoirs
et la source de leur félicité; qui semble s'occuper à traii»
quilliser îe scélérat dans le crime , le corrompu dans se»
vices; dont les sophismes grossiers, mais dangereux par
la gaieté dont il les assaisonne , décèle un écrivain qui n'a
pos les premières idées des vrais fondemens de la morale. ..*#
Le cahos de raison et d'extravagance «e cet auteur , no
peut être regardé sans dégoût , que par ces lecteurs futile*
qui confondent la plaisanterie avec l'évidence , et à quî
l'on a tout prouvé, quand on les a fait rire. » Ses principes ,
poussés jusqu'à leurs dernières conséquences , renverse-
raient la législation , dispenseraient les parens de l'édu-
cation de leurs erifans, renfermeraient aux Petites-Maisons
l'homme courageux qui lutte fortement contre ses penchans
déréglés , et assureraient l'immortalité au méchant qui s'a-»
bandonnerait sans remords aux siens. »
MEY, Maxîmes du Droit public français. (Par
Mey. ) En France ^ 177a, 2 "voL //z-i2. Le
même ouvrage , seconde édition ( par Mey
Maultrot , Blonde et autres ). Amsterdam ,
Marc 'Michel Rej y z £om, in-^y ou 6 "voh
in-iz.
Cet ouvrage a été proscrit , et le gouvernement en a faÎD
faire des recherches très-sévères : il est divisé en six cha-
pitres. Dans le premier, on établit que les rois sont pour
les peuples, et non les peuples pour les rois. Dans le second ,
on prouve que le despotisme ou pouvoir arbitraire, est
contraire au droit divin , au droit naturel, et même au but
du gouvernement : on fait voir que , dads toute monarchifl»
l?ien réglée , les sujets ont la propriété de leurs biens , la