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imprimé en 1764, i "Vol. 2V2-8. , et fort augmenté depuis
sous le titre de Çuesiiojis sur l'Encyclopédie.
Cet ouvrage a été livré aux flammes à Genève, pros-
crit en Hoilande , et condamné à être brùié par arrêt
tlu parlement de Paris, du 19 mars 1765. Le procureur-
général voulait faire arrêter Voltaire. On m'a assuré qu'il
était question de ce livre dans l'arrêt qui a condamne le
jeune Labarre à avoir le poing , la langue et la tête
coupées , puis à être jeté dans un feu ardent» Cet arrêt
a été exécuté à Abbeville en 1766.
1765. Philosophie de l'Histoire,
Cet ouvrage, très-savant , mais critiqué par des érudîts
très-profonds, a été composé en 1765 et 3764;
1 auteur
l'a placé , par la suite , en tête de son Essai sur les
mœurs et l'esprit des nations qui avait paru dès 1766.
3765. Questions sur les Miracles,
Elles ont été condamnées,
1766. Le Philosophe ignorant.
Ce morceau a été supprimé.
1767. Examen important de la Religion chrétienne ,
par Bclynghrocke,
Cet ouvrage a été condamné à juste titre; car c'est
nn écrit très-vioIcnt centre le christianisme. On assure
qu'il n'a jamais été composé par Bolyngbrocke , qui ,
quoiqu'incrédule , disait « que l'évangile est le système
de religion naturelle le plus simple, le plus clair, le
plus parfait. C'est, selon lui, la doctrine Ifl plus propr*
à éteindre les principes .d'avarice, d'ambition, d'injus-
tice et^de violence. » Et à coup sûr on ne trouvera point
de pareilles opinions dans VExainen de Voltaire.
1767. Uhomme aux cjnarante écus.
Ce roman d'économie politique a été proscrit et brfdé
par ariêt du parlemeut. On prétend qu'un magislrat dit,