dictionnairecrit00peiguoft

120
s'est appelé în constance î çt fnvowe qne ces înveclFres
déhontées m'avaient d'abord indigcé. Mais j'ni compris
depuis que c'était encore une leçon de celui qui veut si
justement que toujours le pécbé soit puni par le péché
tnême ; et comme je n'avais jamais été plus coupable que
lorsque je m'étais associé aux impies , je ne pouvais non plus
être jamais plus humilié , que lorsqu'ils ont pu me dire pour
toute réponse : Souviens-toi du moins que tu as été long-
temps comme un de nous. ?) On trouve à la suite de co
motceau un magnifique éloge des livres saints, « Tout est
ilans ces livres divins, dit Laharpe ; et le malheur le plus
commun et le plus grand est de né pas les lire. Il y a, entr©
autres, un sermon de la Cène, qui me parut contenir toute
notre religion, et où chaque parole est un oracle du ciel ;
je ne Pai jamais lu sans une émotion singulière, n
Plus loin : k Depuis que j'ai le bonheur de lire les divines
écritures, chaque mot, chaque ligne appelle en moi un»
abondance d'idées et de sentimens qui semblent se réveiller
dans mon ame , où ils étaient comme endormis dans le long
sommeil des erreurs de ma vie î , »
LALLI-TOLENDAL.MémoîrecîuComtede
Lalli -Tolendal , en réponse au dernier libelle
de M. Duval d'Eprémesnil, conseiller de la pre-
mière des Enquêtes. (^ Paris') 5 juin , 1781 ,
z/2-4.
Cette brochure a été supprimée le 7 floi*it 1781 , par arrêt du
parlement sur réquisitoire de l'avocat général Seguier* Selon
ce dernier y ce Mémoire j ne portant ni le lieu de l'impression »
ni le nom dcrîmprimeur, estdanslecas delà clandestinité, et
par conséquentrépréhensible comme contraire aux règlemens
de la librairie. De plus ^ il sort des bornes de la modératloD^