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4lp6tres)i par Te même. T^arîs^ Prasîardf
1G93 et 1694, 4 i^ol. z;a-8. ; 1^99 et lyoS
4 i^oL z>2-8. ; 1727 et 1786, 8 ^voh in-in,.
Nous allons tracer , en peu de mots ,Vbis t oîre de ce fameux
ouvrage qui a été eondamné avec tant d'éclat , comme
nous le verrons par la suite. P. Quesnel, oratorien ,
nommé , à l'âge de 28 ans , premier directeur de Tins,
titution de Paris, dans sa congrégation, rassembla quel-
ques pensées sur les plus belles maximes de l'évangile ,
sous le titre de Réflexions morales^ pour l'usage des
jeunes élèves confiés à ses soins* Cet essai ayant plu
à M. Vialard , évéque de Châlons-sur-Marne , Pasquier
l'augmenta et le publia en 1671 avec Tapprobatiou de ce
prélat et de plusieurs docteurs. Cet auteur n'ayant pas
voulu reconnaître la bulle d'Alexandre VII , dont nous
parlons ailleurs, fut obligé de quitter Paris 5 on exSgea
des oratoriens qu'ils signassent un formulaire de doctrine
qui défendait à tous les membres de la congrégatioa
d'enseigner le jansénisme et le cartésianisme ; Pasquier
préféra quitter la congrégation de l'oratoire plutôt que
tle signer ce formulaire. Il se retira à Bruxelles où il
mit la dernière main à ses Réflexions morales, c'est-à-
dire, qu'il ajouta, à ce qu'il avait publié dès 1671 sur
les évangiles , de nouvelles réflexions sur les actes et sur
les épttres des apôtres ; de sorte que Touvrage , ainsi
complet , parut en 16^3 et 1694. Le cardinal de Noailîes
alors évéque de Châlons , successeur de Vialart , invita
par un mandement en 1695 , son clergé et son peuple
à lire les Réjlexions morales. Les jésuites voyant qu'on
multipliait les éditions de ce livre , y soupçonnèrent ua
poison cachée Le signal de U guerre se donna en 1696.