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P.'^A. Caron de Beaumarchais , avec cette épigraphe :
JUrûler n'est pas répondre^ in-4.
L'abbé Sabathicr , parlant des Mémoires de Beaumar-
cliais, dit que » La raison s'y trouve assaisonnée du sel
de la meilleure plaisanterie. Le quatrième surtout annoncer
un écrivain qui connaît les sources de la persuasion , et
qui sait profiter de la dextérité de son esprit pour tourner
contre eux-mêmes les armes de ses adversaires. N'eût-il
fait que ce Mémoire , Beaumarcliais serait digne de figurer
dans le petit nombre de gens de lettres , qui , au mérite
d'écrire avec autant de clarté que de correction , réunissent
le talent de nourrir la curiosité du lecteur , par un style
aussi varié que piquant. » Voltaire fut enchanté de la lec-
ture de ces Mémoires , il fut même alarmé de la célébritér
qu'ils donnaient à l'aYiteur. Dans une de ses lettres , il en
fait un grand éloge ; et après avoir dit tout ce qu'ils sup-
posent d'esprit, il ajoute ; « Je crois pourtant qu'il en fauû
» encore davantagepour avoir fait Zaïre et Mérope^ » Beau-
marchais , né à Paris le 24 janvier 1782, y est mort d'un
coup de sang dans la nuit du 29 au 3o floréal an 7.
BE AUMELLE. Mes Pensées, par de la Beau-
melle. Copenhague , lyôi , zVzis.
Mémoires et Lettres de madame de Maintenon ,
par de la henumeWe, Ajusterdaui ^ ly^S, i5
njol, in-m, dont 6 pour les Mémoires y et
^
pour les Lettres.
Le premier de ces ouvrages fit enfermer fauteur à la
Bastille en 1763 : il est fortement pensé , écrit avec esprit,
mais avec trop de hardiesse, et avec quelques principes faux
en politique. Le second fît enfermer la Beaumelle une seconde
lois II parut être fort sensible à ee désagrément. On pré-