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cherclièrent à l'attirer dans leur parti : elle les écouta, et
composa à ce sujet le Miroir en question. La censure de
la Sorbonnc , bieu loin de la faire rentrer dans le chemin
dont on l'avait écartée , lui inspira encore plus d'intérêt
pour les protcstans , qui étaient malheureux et persécutés.
Elle les traita le plus favorablement qu'il lui lut possible,
e^ en déroba beaucoup à la sévérité des lois 5 ce fut même à sa
sollicitation que son frère , François I.«r, écrivit au parlement
en faveur de quelques hommes de lettres poursuivis, parca
qu'on les soupçonnait de favoriser la réforme naissante.
ÎMarguerite de Valois, duchesse d'Alonçon, reine de Na-
varre , sœur de François L^f , et ftUe de Charles d'Orléans,
duc d'AngouIéme , et de Louise de Savoie , naquit à An-
gouiéme en 149a, et mourut au château d'Oklos, en Bigorre»
le 2 décembre i549. Elle a composé , outre les deux ou-
vrages dont nous avons parlé ( le Mii-oir et les Noupclles ),
plusieurs pièces en vers