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inscrivent dans le courant d'art académique et ne sont pas particulièrement enthousiastes<br />

quant <strong>à</strong> l'originalité de cette pro<strong>du</strong>ction. Voici un commentaire de Gérard Morisset qui date<br />

de 1960 :<br />

Que Larose ait eu besoin d'une discipline forte, c'est possible; mais elle ne pouvait lui<br />

donner le caractère et la culture qu'il n'avait point. [ ... ] Si Ludger Larose peint une<br />

composition agréable avec le Village de Saint-Faustin et si Saint-Charles pro<strong>du</strong>it un beau<br />

portrait comme celui <strong>du</strong> sculpteur Philippe Hébert, il n'en reste pas moins que ce sont des<br />

exceptions et qu'en général les oeuvres de ces deux peintres entrent, sans discussion<br />

possible, dans cette grisaille, naguère glorieuse, de l'École officielle française <strong>du</strong> début <strong>du</strong><br />

:xx e siècle' .<br />

315<br />

Quoiqu'il ne parle pas spécifiquement de Larose, Guy Viau est cinglant <strong>à</strong> l'égard de<br />

la tradition académique <strong>du</strong> tournant <strong>du</strong> siècle, qui est, pour lui, une « tradition morte ». En<br />

1964, il qualifie de « banals» ces «coloriages sans conséquence» qu'il juge être des<br />

« pro<strong>du</strong>ctions en série vite tombées dans la sécheresse». Il n'éprouve aucune admiration<br />

pour ces artistes qui, selon lui, n'ont pas « rompu avec les servitudes d'une peinture <strong>à</strong> sujets,<br />

<strong>à</strong> historiettes 2 ».<br />

Au sujet de la commande <strong>du</strong> curé Sentenne\ <strong>à</strong> laquelle a participé Ludger Larose, J.<br />

Russell Harper nous livre cette évaluation peu flatteuse, écrite en 1966 :<br />

1 Gérard Morisset, La peinture traditionnelle au Canada français, Ottawa, Le Cercle <strong>du</strong> Livre de France,<br />

1960, p. 181.<br />

2 Guy Viau, La peinture moderne au Canada français, <strong>Québec</strong>, Ministère des Affaires culturelles, 1964, p. 7,<br />

9, JO, Il.<br />

3 Nous rappelons qu'entre 1890 et 1895, le curé Léon Alfred Sentenne (1831-1907) a envoyé cinq jeunes<br />

peintres canadiens-français en France afin d'y suivre des cours dans des académies d'art et, ensuite, de<br />

pro<strong>du</strong>ire des grandes toiles religieuses pour la décoration de la nouvelle chapelle de l'église Notre­<br />

Dame. Les cinq artistes sont: Henri Beau (1863-1949), Jean-Charles Franchère (1866-1921), Charles<br />

Gill (1871-1918), Ludger Larose (1868-1915) et Joseph Saint-Charles (1868-1956): Gabrielle Méthot,<br />

« La commande <strong>du</strong> curé Sentenne pour la chapelle <strong>du</strong> Sacré-Coeur de l'Église Notre-Dame de<br />

Montréal, 1890-1895 », Mémoire de maîtrise, Montréal, <strong>Université</strong> de <strong>Québec</strong> <strong>à</strong> Montréal, UQAM,<br />

septembre 1985, p. 220-224.

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