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œuvres de ce groupe, composé, entre autres, de Camille Corot, Théodore Rousseau,<br />

Jean-François Millet et Charles-François Daubigny, expriment une dévotion <strong>à</strong> la nature<br />

qui se tra<strong>du</strong>it de manières diverses : par un style idyllique et mélancolique qui étudie les<br />

effets <strong>du</strong> clair-obscur (Corot) ; par un intérêt aigu pour le détail et les effets des<br />

changements météorologiques (T. Rousseau) ; par la présentation de la dignité <strong>du</strong> lien <strong>du</strong><br />

paysan avec la nature (Millet) et par l'étude de l'effet de la lumière sur l'eau<br />

(Daubigny)91. Alors que les paysages de Barbizon revêtaient un caractère nouveau et<br />

moderne au moment de leur pro<strong>du</strong>ction (entre 1825 et 1870), cette peinture n'était plus<br />

« nouvelle» <strong>à</strong> l'époque de Larose. Elle était devenue populaire au Canada au tournant<br />

<strong>du</strong> siècle, comme nous l'avons constaté plus haut, et constituait donc une peinture qui<br />

était encore actuelle. Signalons que par les idées qui sont derrière et par son ren<strong>du</strong>, cette<br />

peinture est davantage rattachée au modernisme qu'<strong>à</strong> une forme quelconque de<br />

traditionalisme. Outre la peinture des paysages de Barbizon, Larose se serait ouvert « <strong>à</strong><br />

celle qui lui avait succédé <strong>du</strong> côté de Vaux-de-Cernay98». Son intérêt pour des<br />

enchaînements ultérieurs <strong>à</strong> Barbizon montre que Larose suit les développements dans<br />

l'art de son temps.<br />

97 Ibid., p. 825, 826.<br />

98 Hugues de Jouvancourt, op. cil., S. p.<br />

Située <strong>à</strong> une quarantaine de kilomètres de Paris et facilement accessible par train, Vaux-de-Cernay<br />

attire les artistes depuis au moins 1830 en raison de sa grande diversité topographique. Dans la<br />

décennie 1890, la région est encore prisée par un grand nombre de peintres; pour Suzor-Coté, Cernay,<br />

où il se rend en compagnie de Joseph Saint-Charles, un intime de Larose, «est la première école de la<br />

nature» : Laurier Lacroix, Suzor-Colé, op. cil., p. 62- 64.<br />

Le journal de Larose ne révèle rien sur le sujet, mais outre une admiration passive pour la peinture de<br />

paysage pro<strong>du</strong>ite <strong>à</strong> Vaux-de-Cernay, il est fort possible que lors de son séjour en France, Larose s'y soit<br />

ren<strong>du</strong> en personne pour faire <strong>du</strong> paysage.<br />

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