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exclusif de l'élite anglophone montréalaise 58 », ce qui tend <strong>à</strong> avoir pour effet que les<br />

francophones s'y sentent moins <strong>à</strong> l'aise 59 • Aussi <strong>à</strong> Montréal, la Society of Canadian<br />

Artists est fondée en 1867 mais se dissout en 1873 quand la scène artistique torontoise<br />

devient plus animée que celle de Montréal 60 • Néanmoins, Harper apporte un bémol quant<br />

<strong>à</strong> la nature de la sociabilité artistique <strong>à</strong> la fm <strong>du</strong> XIX e siècle. Selon lui, les collectivités<br />

d'artistes existent non pas tant pour stimuler la créativité que pour mieux vendre les<br />

tableaux 61 , ce qui soutient la thèse <strong>du</strong> manque d'autonomie de l'art canadien de cette<br />

époque.<br />

332<br />

Le silence des historiens sur les activités collectives chez les artistes<br />

francophones semble indiquer que ces derniers n'ont pas fondé d'associations bien <strong>à</strong> eux.<br />

En fait, la seule que nous avons repérée <strong>du</strong>rant la période est la Société des artistes de<br />

<strong>Québec</strong>, qui tient sa première exposition <strong>à</strong> <strong>Québec</strong> en 1916 62 • Le journal de Larose ne<br />

rend pas compte, lui non plus, d'associations artistiques francophones. Nous aborderons<br />

cette apparente absence de sociabilité artistique formelle un peu plus loin 63 •<br />

58 Hervé Gagnon, op. cit., p. 153.<br />

Aussi: Guy Robert, La peinture au <strong>Québec</strong> ... , op. cit. , p. 25.<br />

59 Dans son autobiographie, Edmond Dyonnet déplore la faiblesse numérique des francophones dans l' Art<br />

Association of Montréal. En 1913, dit-il, des 75 membres, seulement huit sont Canadiens français:<br />

Edmond Dyonnet, Mémoires d'un artiste canadien, Ottawa, Éditions de l'<strong>Université</strong> d'Ottawa, 1968,<br />

Ibid., p. 105.<br />

60 Dennis Reid, op. cil., p. 81, 83.<br />

61 J. Russell Harper, op. cit., p. 172.<br />

62 Jean-René Ostiguy, Les esthétiques modernes au <strong>Québec</strong> de 1916 <strong>à</strong> 1946, Ottawa, Galerie nationale <strong>du</strong><br />

Canada, Musées nationaux <strong>du</strong> Canada, 1982, p. 15.<br />

63 Notons que selon Lacroix, c'est plus tard, <strong>du</strong>rant la période 1915-1930, que des ateliers collectifs<br />

d'échange artistique apparaissent <strong>à</strong> Montréal : Laurier Lacroix, Peindre Montréal, op . cit., p. 56.

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