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L'analyse de l'activité dans l'enseignement et l'apprentissage d'une ...

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DEUXIEME PARTIE – RECHERCHES SUR LE TERRAIN DES TICE EN ERGONOMIECOGNITIVE DE LA LVEFrançoise RABY – HDR - Volume 1 - SynthèseLa référenceLe cadre situé en haut à gauche répond à la question : <strong>de</strong> quoi parle le texte ?C’est la question <strong>de</strong> la référence menée grâce à une analyse lexicométrique. Il y atrois niveaux <strong>de</strong> granularité distincts. Les <strong>de</strong>ux premiers niveaux, appelés « univers<strong>de</strong> référence », représentent le contexte avec respectivement 200 <strong>et</strong> 1000 classesd’équivalents (regroupement) sémantiques possibles. Le troisième niveau, appelé« références utilisées », peut comprendre jusqu’à 10 000 classes d’équivalents. Ileffectue <strong>de</strong>s regroupements analogiques <strong>et</strong> inclut toutes les références nonrépertoriées <strong>dans</strong> les dictionnaires du logiciel, en particulier les noms propres. Lelogiciel regroupe ensuite les classes à l’intérieur d’un scénario 51 .Les métacatégories sémantiques : l’analyse pragmatiqueTropes effectue <strong>de</strong>s statistiques sur la répartition en sous-catégories <strong>de</strong>smétacatégories sémantiques (par exemple, pour les verbes, le calcul portera sur larépartition <strong>de</strong>s catégories « factif », « statif » <strong>et</strong> « réflexif »). Ces statistiques sontutilisées pour diagnostiquer les catégories <strong>de</strong> mots considérées comme les plusfréquentes <strong>et</strong> pour déterminer le style général du texte. Une sous-catégorie estconsidérée comme fréquente lorsque son taux d’utilisation dépasse largement cequ’on a l’habitu<strong>de</strong> d’observer <strong>dans</strong> la langue concernée 3 . Par exemple, si plus <strong>de</strong>60 % <strong>de</strong>s verbes utilisés <strong>dans</strong> un texte sont factifs, <strong>et</strong> si, <strong>dans</strong> la langue française, untexte comporte en moyenne 40 % <strong>de</strong> verbes factifs, alors la catégorie « factif » seraconsidérée comme fréquente. Le fait qu’une catégorie <strong>de</strong> mot soit considérée commefréquente ne constitue pas une anomalie langagière, mais plutôt un indicateur du type <strong>de</strong>discours observé. Par exemple, l’utilisation d’une gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong> joncteurs <strong>de</strong>cause (parce que, puisque, car...) <strong>et</strong> <strong>de</strong> condition (si, au cas où...) indique que le51 Malheureusement, le terme scénario n’a rien à voir ici avec la manière dont on conçoit lesscénarios, même avec ses variantes <strong>dans</strong> le domaine <strong>de</strong>s TICE [Mangenot, 2006, 2009 ; Doc. 29,p. 242].187

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