L'analyse de l'activitÃ© dans l'enseignement et l'apprentissage d'une ...

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DEUXIEME PARTIE – RECHERCHES SUR LE TERRAIN DES TICE EN ERGONOMIECOGNITIVE DE LA LVEFrançoise RABY – HDR - Volume 1 - Synthèsenarrateur (l’auteur du texte) a cherché à construire un raisonnement fondé sur unedémonstration causalisée.Le logiciel effectue aussi :‣ un tri des classes d’équivalents sémantiques par fréquencesdécroissantes et leur filtrage par un facteur de pertinence ;‣ le calcul des co-occurrences des références et des métacatégoriessémantiques à l’intérieur des propositions ; la détection des actants etactés, en examinant la position moyenne des références par rapport auxverbes ;‣ 52 l’analyse probabiliste des références et des métacatégories arrivant en« rafales » ; la détection des épisodes en analysant la répartition desrafales et la distribution des classes d’équivalents sémantiques et desmétacatégories.L’analyse cognitivo-discursiveTropes extrait les propositions qui caractérisent le texte, sans se répéter. Le texteest donc tronqué et recomposé visuellement avec chaque proposition marquée parune icône bleue au début de la ligne [Figure 15]. Ces propositions remarquablescorrespondent à un sur-ensemble de la structure fondamentale de la signification(aboutissement de l’analyse ACD). Elles sont repérées selon la logique suivante :chaque proposition du texte se voit attribuer un score calculé en fonction du poidsrelatif, de l’ordre d’arrivée, de la position chronologique et de la structure argumentativedes mots qui la composent. Afin de permettre à l’analyste de jouer sur le taux decontraction du texte, le logiciel permet de régler la quantité de propositions affichées. Cespropositions remarquables ne constituent en aucun cas un résumé du texte, quinécessiterait de le réécrire.52 Les épisodes et les rafales renvoient à la manière dont le discours se déploie tout au long dutexte. Une rafale regroupe des occurrences de mots ayant tendance à arriver avec une concentrationremarquable dans une partie du texte et jamais de façon uniforme ; les épisodes correspondent à unepartie du texte dans lequel un certain nombre de rafales se sont formées et terminées. Ce sont degrands blocs d’argumentation, représentatifs de la structure du discours observé. [Manuel Tropes,2003, p. 25]188
DEUXIEME PARTIE – RECHERCHES SUR LE TERRAIN DES TICE EN ERGONOMIECOGNITIVE DE LA LVEFrançoise RABY – HDR - Volume 1 - SynthèseÀ tout moment, le chercheur peut « zoomer » sur un mot du texte, comme lemontre l’encadré situé sur la droite, ou encore aller chercher, dans le texte, toutes lesoccurrences d’une catégorie de mot avec leur contexte.Quelques exemples de l’apport de Tropes à mes recherchesL’analyse de la référenceComme je l’ai écrit précédemment, il y a une bonne et une mauvaise manière dese servir du logiciel, ce dont je me suis rendue compte lors de ma premièreutilisation, car il en va de cet outil comme de tout instrument ; c’est dans l’actionqu’on apprend à l’utiliser. Je procédais à l’analyse des carnets de bord tenus par mesétudiants. J’ai confié au logiciel, à partir de ses propres dictionnaires, le soin de melivrer les trois niveaux d’analyse de la référence afin de répondre à la question « dequoi les étudiants parlent-ils dans leurs carnets de bord ? ». Le premier univers futcelui de la marine et le deuxième fut le temps, pour la simple raison que la fréquencedes mots est calculée en relation avec un lexique général de la langue constitué,comme pour LSA, à partir de corpus massifs d’œuvres romanesques et de collectionsde journaux. Rapporté à ce lexique général, le terme carnet de bord renvoieprioritairement à la marine. En ce qui concerne le temps, l’explication est encore plussimple : les étudiants indiquaient le jour et le moment où ils reprenaient leurs carnetsde bord, ce qui a augmenté l’univers « temps » dans leur discours.J’avais confié au logiciel le soin de construire les univers de référence alors quel’outil scénario permet au chercheur de construire lui-même ses classes sémantiquesavec la granularité qu’il souhaite. C’est ce que j’ai fait par la suite en me fondant surl’analyse théorique qui pilotait ma recherche et que j’ai exposée dans les pagesprécédentes [Doc. 14, pp. 284-288, T1]. J’ai classé les univers de référence descarnets de bord selon quatre grandes catégories :On the basis of the cognitive and motivational constructselaborated in section 2, a list of four meta-categories relatedto CAALL was drawn up.The content domain: "foreign language".The instruments used: "technology".The task: "work".The self-study mode: "autonomy". [Doc. 14, p. 292, T1]189
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