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Géographie et imaginaire géographique dans les Voyages ...

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des manguiers <strong>et</strong> quelques arbres fruitiers<br />

sont <strong>les</strong> seuls vestiges de l’ancien site. »<br />

(page 188).<br />

« […] je traverse une plaine couverte de<br />

monticu<strong>les</strong> cylindro-coniques, haut de 1 m.<br />

50 à 2 mètres sur un diamètre de 0 m. 50 à 1<br />

mètre. Les termites, dits <strong>dans</strong> le pays comejen<br />

ou poux de bois, ont envahi la plaine <strong>et</strong> <strong>les</strong><br />

carb<strong>et</strong>s ; <strong>les</strong> habitants ont fui l’invasion. […]<br />

Rien ne résiste à leurs dévastations. » (page<br />

189).<br />

« Nous atterrissons à l’île Luna <strong>et</strong> nous<br />

campons sur la plage. En face se dresse le<br />

cerro que nous avions aperçu depuis le caño<br />

Nube, où il se présentait sous l’aspect d’un<br />

vaste sarcophage. Ici, sa forme est différente.<br />

Le Yapacana mesure environ quatre<br />

kilomètres de long sur 1200 à 1500 mètres de<br />

large, <strong>et</strong> sa hauteur ne dépasse pas 1250<br />

mètres. Comme toute montagne du bas<br />

Orénoque, elle n’a pas de contreforts, <strong>et</strong> la<br />

partie inférieure s’élève à pic <strong>et</strong> semble<br />

inaccessible. Les plaines qui l’environnent<br />

sont couvertes de forêts impénétrab<strong>les</strong>, <strong>et</strong><br />

pour franchir <strong>les</strong> trois kilomètres qui nous en<br />

séparent, nous devrions employer plus d’une<br />

journée. Les deux Indiens nous affirment que<br />

personne n’a jamais traversé c<strong>et</strong>te sylve. 14<br />

novembre. - A midi, après avoir passé une<br />

sorte de raudal, appelé Traversée du Diable,<br />

nous abordons à Piedra Danaco, […] »<br />

(pages 195-196).<br />

« Manoel est un indien Barré ; sa femme,<br />

métisse de Gérale <strong>et</strong> de nègre, a le teint assez<br />

coloré, le type indien très prononcé, mais <strong>les</strong><br />

cheveux crépus. » (page 196).<br />

transbordement. On n’aperçut point à c<strong>et</strong><br />

endroit <strong>les</strong> ruines de l’ancien village,<br />

signalées par M. Chaffanjon, <strong>et</strong> il ne<br />

semblait même pas que c<strong>et</strong>te portion de<br />

la rive gauche du fleuve eût jamais été<br />

habitée par des Indiens sédentaires. »<br />

(page 367).<br />

« Cela tient à ce que la savane<br />

environnante est infestée de termites,<br />

dont <strong>les</strong> nids mesurent jusqu’à deux<br />

mètres de hauteur. Devant c<strong>et</strong><br />

envahissement des « poux de bois » il n’y<br />

a qu’un parti à prendre, leur céder la<br />

place, <strong>et</strong> c’est ce que <strong>les</strong> Indiens avaient<br />

fait. « Telle est, observa Germain<br />

Paterne, la puissance des infiniments<br />

p<strong>et</strong>its. Rien ne résiste aux bestio<strong>les</strong>,<br />

lorsque leur nombre se chiffre par<br />

myriades. » (page 368).<br />

« Déjà, depuis quarante-huit heures, se<br />

dessinait à l’horizon de l’est la cime<br />

d’une montagne que <strong>les</strong> deux patrons<br />

Valdez <strong>et</strong> Parchal disaient être le cerro<br />

Yapacana. […] Ce cerro, <strong>les</strong> pirogues<br />

eurent atteint, <strong>dans</strong> la soirée du 11<br />

octobre, l’endroit d’où il se montre sous<br />

ses véritab<strong>les</strong> dimensions - long de<br />

quatre kilomètres, large d’un kilomètre <strong>et</strong><br />

demi, haut d’environ douze cents mètres.<br />

[…] On avait dépassé l’île Luna, remonté<br />

le fleuve entre <strong>les</strong> rives bordées<br />

d’épaisses palmeraies, n’ayant eu<br />

d’autre difficulté que de franchir un p<strong>et</strong>it<br />

raudal qu’on appelle « la Traversée du<br />

Diable ». […] Le cerro de Yapacana<br />

occupe la plaine qui se développe sur la<br />

droite de l’Orénoque. Ainsi que l’indique<br />

M. Chaffanjon, il se présente sous la<br />

forme d’un énorme sarcophage. » (pages<br />

381-382).<br />

« C’était un métis nommé Manuel<br />

Assomption. C<strong>et</strong> homme vivait là avec sa<br />

femme, également une métisse, <strong>et</strong><br />

plusieurs enfants - au total, une<br />

intéressante famille. » (page 382).<br />

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