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Géographie et imaginaire géographique dans les Voyages ...

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Venezuela appartient par cela même au<br />

domaine des « vents généraux », c’est-à-dire<br />

des alizés du nord-est <strong>et</strong> de l’est, plus connus<br />

sous le nom de « brises » <strong>dans</strong> le voisinage<br />

du littoral ; » (pages 141-143)<br />

« […] <strong>les</strong> Otomaques, dit-on, en frottaient le<br />

dessous de leur ongle, <strong>et</strong> leur égratignure<br />

était mortelle*. » (page 147)<br />

* Humboldt, Relations historiques ;<br />

Tableaux de la Nature.<br />

« […] on raconte qu’un régiment de<br />

cavalerie campé près d’une lagune de c<strong>et</strong>te<br />

région se nourrit exclusivement de canards<br />

sauvages pendant quinze jours, sans qu’on<br />

put constater une diminution apparente de<br />

ces oiseaux <strong>dans</strong> <strong>les</strong> canaux environnants. »<br />

(page 149)<br />

« […] on <strong>les</strong> voit, obéissant à une attraction<br />

mystérieuse, se former en processions, par<br />

dizaines <strong>et</strong> même par centaines de milliers<br />

[…] » (page 150)<br />

« Le récit dramatique de Humboldt sur la<br />

capture de gymnotes au moyen de chevaux<br />

que l’on pousserait <strong>dans</strong> l’eau <strong>et</strong> que<br />

foudroieraient <strong>les</strong> anguil<strong>les</strong> jusqu’à<br />

épuisement de forces, doit se rapporter à une<br />

aventure tout exceptionnelle. Même à<br />

l’époque où l’on comptait <strong>les</strong> chevaux par<br />

millions <strong>dans</strong> <strong>les</strong> llanos, ils avaient trop de<br />

prix pour qu’on <strong>les</strong> sacrifiât ainsi. » (page<br />

152)<br />

« Une autre peuplade bien souvent nommée,<br />

grâce aux descriptions de Humboldt, est<br />

celle des Otomacos du moyen Orénoque,<br />

[…] où ils montraient de grosses pierres,<br />

qu’ils disaient être <strong>les</strong> aïeux de leur race<br />

l’Orénoque, <strong>et</strong> auxquels ne parviennent<br />

jamais <strong>les</strong> brises marines. Même <strong>les</strong><br />

vents généraux, <strong>les</strong> alizés du nord <strong>et</strong> de<br />

l’est, arrêtés par l’écran orographique<br />

des côtes, ne peuvent apporter un<br />

adoucissement aux rigueurs de ce<br />

climat. » (pages 58-59)<br />

« Il paraît même que jadis <strong>les</strong> Indiens<br />

Otomaques, cités <strong>dans</strong> <strong>les</strong> récits de<br />

Humboldt, enduisaient l’ongle de leur index<br />

de c<strong>et</strong>te substance, <strong>et</strong> communiquaient le<br />

poison rien que par un serrement de main. »<br />

(page 229)<br />

« Cela ne justifiait-il pas le fait qui est<br />

rapporté par Élisée Reclus d’après Carl<br />

Sachs ? On raconte, assure-t-il, qu’un<br />

régiment de cavalerie campé près d’une<br />

lagune de c<strong>et</strong>te région se nourrit<br />

exclusivement de canards sauvages pendant<br />

quinze jours, sans qu’il eût été possible de<br />

constater une diminution apparente de ces<br />

oiseaux <strong>dans</strong> <strong>les</strong> canaux environnants. »<br />

(page 124)<br />

« Ce sont réellement des myriades de ces<br />

animaux que rassemble une sorte<br />

« d’attraction mystérieuse », a dit E. Reclus -<br />

mascar<strong>et</strong> vivant, lent <strong>et</strong> irrésistible, qui<br />

renversait tout comme une inondation ou une<br />

avalanche. » (page 142)<br />

« Que faut-il penser du récit de Humboldt,<br />

rapportant que, de son temps, des troupes de<br />

chevaux étaient lancées au milieu de ces<br />

monstres aquatiques <strong>et</strong> livrées à leurs<br />

secousses, afin de faciliter c<strong>et</strong>te pêche ?<br />

L’opinion d’Elisée Reclus est que, même à<br />

l’époque où d’innombrab<strong>les</strong> chevaux<br />

parcouraient <strong>les</strong> llanos, ils avaient encore<br />

trop de valeur pour qu’on <strong>les</strong> sacrifiât d’une<br />

façon aussi barbare, <strong>et</strong> il doit avoir raison. »<br />

(page 443)<br />

« Là <strong>et</strong> avant eux, sans doute, habitaient<br />

<strong>les</strong> Otomacos, actuellement dispersés<br />

<strong>dans</strong> <strong>les</strong> contrées de l’ouest. D’après <strong>les</strong><br />

récits de Humboldt, ces Indiens, qui<br />

prétendaient descendre d’aïeux de<br />

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