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Géographie et imaginaire géographique dans les Voyages ...

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mois. » (pages 119-120)<br />

« Les llanos du Venezuela, qui se<br />

développent en un croissant régulier entre<br />

l’ossature des monts <strong>et</strong> le cours de<br />

l’Orénoque <strong>et</strong> que limite à l’est le delta du<br />

grand fleuve, occupent une étendue d’un<br />

demi-million de kilomètres carrés. C<strong>et</strong><br />

immense espace n’offre point un aspect<br />

uniforme. Les plaines ne sont pas toutes<br />

d’anciens fonds marins nivelés par <strong>les</strong> eaux.<br />

En maints endroits, de légers renflements du<br />

sol, des bancos, ou même des mesas, buttes<br />

<strong>et</strong> terrasses à plate-forme régulière <strong>et</strong> à pans<br />

brusquement coupés, […] » (page 121)<br />

« Dans la partie centrale des llanos, […] le<br />

ciel déroule sa coupole immense au-dessus<br />

de la mer silencieuse des herbes […] » (page<br />

121)<br />

« Un des premiers parmi ces aventuriers qui<br />

s’avançaient au loin <strong>dans</strong> l’intérieur à la<br />

recherche des trésors fut ce même Diego de<br />

Ordaz, le compagnon de Cortez, qui avait<br />

déjà visité le cratère du Popocatep<strong>et</strong>l <strong>dans</strong><br />

l’espoir d’y trouver le métal fluide. En 1531,<br />

il remonta l’Orénoque jusqu’au confluent du<br />

M<strong>et</strong>a, c’est-à-dire <strong>dans</strong> <strong>les</strong> grandes plaines<br />

qui occupent le revers des Andes vers le<br />

bassin de l’Amazone. » (pages 15-16)<br />

« L’Orénoque, compris en entier <strong>dans</strong> le<br />

territoire vénézolan, mais appartenant en<br />

partie à la région colombienne par ses<br />

300<br />

environs « tremblèrent » pendant quinze<br />

mois ? Est-ce qu’une autre ville du territoire<br />

des Andes, Mediva, n’a pas été cruellement<br />

éprouvée par ces terrib<strong>les</strong> commotions ? En<br />

1812, douze mille habitants ne furent-ils pas<br />

écrasés sous <strong>les</strong> ruines de Caracas ? Ces<br />

désastres, qui ont fait des milliers de<br />

victimes, sont donc toujours à redouter pour<br />

ces provinces hispano-américaines, <strong>et</strong> il était<br />

vrai que, depuis quelque temps, on sentait le<br />

sol frémir <strong>dans</strong> la contrée orientale du<br />

moyen Orénoque. » (page 164)<br />

« On n’estime pas à moins de cinq cent mille<br />

kilomètres carrés l’étendue des llanos<br />

venezueliens. Ce sont des plaines presque<br />

plates. A peine, en de certains endroits, le<br />

sol s’accidente-t-il de ces renflements<br />

appelés bancos <strong>dans</strong> le pays, ou de ces<br />

buttes à pans brusques, à terrasses<br />

régulières, appelées mesas. Les llanos ne se<br />

relèvent que vers la base des montagnes,<br />

dont le voisinage se fait déjà sentir.<br />

D’autres, <strong>les</strong> bajos, sont limitrophes des<br />

cours d’eau. C’est à travers ces immenses<br />

aires, tantôt verdoyantes à la saison des<br />

pluies, tantôt jaunes <strong>et</strong> presque décolorées<br />

pendant <strong>les</strong> mois de sécheresse, que se<br />

déroule en demi-cercle le cours de<br />

l’Orénoque. » (page 57)<br />

« L’immensité se développait devant eux, la<br />

vaste plaine verdoyante, c<strong>et</strong>te « mer<br />

silencieuse des herbes », suivant la poétique<br />

métaphore d’Elisée Reclus. » (page 170)<br />

« Et peut-être, même, eurent-ils la pensée de<br />

protester publiquement contre le dire<br />

d’Élisée Reclus qui, <strong>dans</strong> le dix-huitième<br />

volume de sa Nouvelle <strong>Géographie</strong><br />

universelle, n’attribue à l’Orénoque que le<br />

neuvième rang parmi <strong>les</strong> fleuves de la terre,<br />

après l’Amazone, le Congo, le Parana-<br />

Uruguay, le Niger, le Yang-tse-kiang, le<br />

Brahmapoutre, le Mississipi <strong>et</strong> le Saint-<br />

Laurent. Ne pouvaient-ils faire valoir que,<br />

d’après Diego Ordaz, un explorateur du<br />

XVI ème siècle, <strong>les</strong> Indiens le nommaient<br />

Paragua, c’est-à-dire Grande-Eau ?…<br />

Cependant, malgré un argument de c<strong>et</strong>te

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