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Géographie et imaginaire géographique dans les Voyages ...

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l’Orénoque peut être considérée, bien mieux<br />

que la bifurcation du Cassiquiare, comme le<br />

véritable centre hydrographique de toute la<br />

région comprise entre la mer des Antil<strong>les</strong> <strong>et</strong><br />

l’Amazonie. » (page 128)<br />

« L’eau du Guaviare est argileuse <strong>et</strong> d’un<br />

blanc jaunâtre […] » (page 128)<br />

« C’est là un phénomène qu’on a observé en<br />

maintes contrées, ailleurs qu’à Thèbes <strong>et</strong> sur<br />

l’Orénoque : l’air froid contenu <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />

fissures de la roche s’échappe en se dilatant<br />

<strong>et</strong> fait vibrer <strong>les</strong> paill<strong>et</strong>tes du mica. » (page<br />

129)<br />

« Au confluent, le fleuve colombien apporte<br />

à l’Orénoque une masse liquide évaluée à<br />

4500 mètres par seconde. » (page 129)<br />

« C’est jusque-là, à 420 kilomètres de<br />

l’Océan, que remonte le flot de la marée,<br />

mais sans renverser le courant, qui en c<strong>et</strong><br />

endroit coule en moyenne à 7 ou 8 mètres<br />

au-dessus de l’Atlantique ; <strong>les</strong> fortes marées<br />

pénètrent <strong>dans</strong> le fleuve jusqu’à la tête du<br />

delta. […] La crue du fleuve à Ciudad-<br />

Bolívar varie de 12 à 15 mètres suivant <strong>les</strong><br />

années, […] L’Orénoque commence<br />

régulièrement à monter le 15 avril de chaque<br />

année <strong>et</strong> continue jusqu’au mois d’août,<br />

époque à laquelle <strong>les</strong> eaux sont en décrue ;<br />

en novembre, une faible remontée se<br />

produit : c’est la cresciente de los muertos,<br />

« la crue des morts », […] » (page 132)<br />

« La zone équatoriale embrasse le Venezuela<br />

en son entier : c’est dire que, <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />

parties de la contrée peu élevées au-dessus<br />

du niveau de la mer <strong>et</strong> se trouvant <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />

conditions norma<strong>les</strong> pour le jeu régulier des<br />

courants de l’air, la température moyenne<br />

est partout relativement haute, de 25 à 29<br />

degrés centigrades : là passe l’équateur<br />

thermique du Nouveau Monde. […] Compris<br />

en entier <strong>dans</strong> la zone tropicale du Nord, le<br />

302<br />

hydrographique de toute la région comprise<br />

entre <strong>les</strong> Antil<strong>les</strong> <strong>et</strong> l’Amazone. » » (page<br />

311)<br />

« On ne s’étonnera donc pas si le défenseur<br />

du Guaviare, sa lorgn<strong>et</strong>te aux yeux,<br />

promenait ses regards ardents sur ce large<br />

estuaire par lequel se déversaient <strong>les</strong> eaux<br />

argileuses <strong>et</strong> jaunâtres de son fleuve favori. »<br />

(pages 300-301)<br />

« […] ces roches contiennent en grand<br />

nombre des paill<strong>et</strong>tes de mica <strong>et</strong>, sous <strong>les</strong><br />

rayons solaires, lorsque l’air dilaté<br />

s’échappe des fissures de ces roches, il fait<br />

vibrer ces paill<strong>et</strong>tes. » (page 201)<br />

« - Oui, <strong>et</strong> l’un des plus importants, puisqu’il<br />

lui verse quatre mille cinq cents mètres<br />

cubes d’eau par seconde. » (page 206)<br />

« Ciudad-Bolivar étant située à quatre cent<br />

vingt kilomètres des bouches de l’Orénoque,<br />

si le flot s’y fait encore sentir, du moins ne<br />

renverse-t-il pas le courant normal. Ce flot<br />

ne peut donc profiter aux embarcations qui<br />

naviguent vers l’amont. Toutefois, il s’y<br />

produit des crues considérab<strong>les</strong> qui, à la<br />

capitale même, peuvent dépasser douze à<br />

quinze mètres. Mais, d’une façon générale,<br />

l’Orénoque croit régulièrement jusqu’à la<br />

mi-août <strong>et</strong> conserve son niveau jusqu’à la fin<br />

de septembre. Puis la baisse se continue<br />

jusqu’en novembre, avec légère<br />

recrudescence à c<strong>et</strong>te époque, <strong>et</strong> ne prend fin<br />

qu’en avril. » (pages 54-55)<br />

« Le Venezuela appartient entièrement à<br />

la zone équatoriale. La moyenne de la<br />

température y est donc comprise entre<br />

vingt-cinq <strong>et</strong> trente degrés centigrades.<br />

Mais elle est variable, ainsi que cela se<br />

produit <strong>dans</strong> <strong>les</strong> pays de montagnes.<br />

C’est entre <strong>les</strong> Andes du littoral <strong>et</strong> cel<strong>les</strong><br />

de l’ouest que la chaleur acquiert le plus<br />

d’intensité, c’est-à-dire à la surface de<br />

ces territoires où s’arrondit le lit de

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