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PIANO MUSIC - Abeille Musique

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épéter, le point auquel le da capo renvoie, et ainsi de<br />

suite, est loin d’être clair. L’édition par Elyse Mach, qui<br />

reproduit le MS, et celle du Neue Liszt-Ausgabe varient<br />

considérablement l’une de l’autre, et le MS ne peut<br />

résoudre toutes les difficultés. Il est donc joué, dans le<br />

présent enregistrement, en tenant compte de ces sources,<br />

tout en offrant une solution légèrement différente de celle<br />

proposée par le N L-A. D’après la façon dont Liszt traita les<br />

thèmes de ces deux compositeurs mineurs, il semble qu’il<br />

les avait tout juste entendus au passage et ne connaissait<br />

pas leur provenance. Il est certain que les sources et les<br />

titres originels de ce ces mélodies ne furent révélés que<br />

par l’infatigable travail des éditeurs du N L-A.<br />

Les onze morceaux suivants vont de menues bagatelles<br />

à des compositions très élaborées, mais ils ne sont pas<br />

destinés en général à être joués en concert et ils utilisent<br />

souvent des thèmes d’autres travaux originels de Liszt.<br />

Liszt visita les Iles britanniques trois fois : en 1826, en<br />

1840/41 et en 1886. Le jour même où il arriva, en 1840,<br />

il jeta sur le papier (et data, sans ajout de titre) la Valse en<br />

mi bémol, qui est vraiment une feuille d’album tirée du<br />

second thème de la Grande Valse de bravoure, mais dans<br />

une version à mi-chemin entre les deux versions publiées<br />

de l’œuvre toute entière. Sous cette forme, elle a ce<br />

charme supplémentaire, qu’elle s’achève dans la<br />

mauvaise clef. La coda de la même valse fournit le<br />

matériel pour le petit Galop de Bal.<br />

On trouva la Marche hongroise en Russie et, la date<br />

autographe mise à part et la mention que le thème fut<br />

écrit à Marly (thème que nous présumons être de Liszt),<br />

nous ne savons rien de plus à son sujet.<br />

La collecte de fonds pour un monument à Beethoven<br />

dans la ville natale de ce dernier aurait pu échouer sans la<br />

générosité extraordinaire de Liszt. Il contribua une somme<br />

énorme (tirée du produit de ses tournées de concerts<br />

pendant cette période où il semblait résolu à jouer deux<br />

9<br />

concerts par jour, sept jours par semaine) et il fournit gîte<br />

et couvert, et divertissement musical sous la forme d’une<br />

vaste cantate pour solos, chœur et orchestre. Il ne fut<br />

remercié qu’à demi, et la cantate, quoi qu’abondamment<br />

louée par Berlioz, pour son orchestration surtout, fut vite<br />

oubliée. Un Album-Beethoven fut publié, et Liszt (en toute<br />

hâte, à ce qu’il semble) composa une feuille d’album à<br />

partir de la partie pour piano de la partition pour voix de<br />

la cantate—quelques mesures tirées du début, et la fin du<br />

premier mouvement.<br />

Le thème qui est immédiatement reconnaissable en<br />

tant qu’ouverture de la Ballade No 1 fournit à Liszt<br />

plusieurs feuilles d’album, dont certaines, qui furent sans<br />

doute offertes en cadeau, sont identiques entr’elles. Les<br />

deux feuilles enregistrées ici sous le nom de Klavierstücke<br />

représentent les différents textes diponibles, la version en<br />

ré bémol étant dans la même clef que la Ballade, et la<br />

version en la bémol portant le No 2 afin qu’on la distingue<br />

du morceau pour piano, tout différent, qui porte le même<br />

numéro dans le catalogue de Searle (morceau enregistré<br />

dans le Volume 2 de la présente série).<br />

La Feuille d’album suivante ne reçut pas de titre de<br />

Liszt mais est une simple transcription de l’une de ses<br />

chansons, qui deviendra très connue plus tard dans la<br />

version où elle apparaît en tant que seconde pièce du<br />

Liebesträume (enregistrée au Volume 19). Il existe une<br />

troisième version du morceau, très simple elle aussi, dans<br />

le Klavierstücke dédié à la baronesse von Meyendorff<br />

(enregistrée au Volume 11).<br />

La Berceuse, un hommage à l’œuvre éponyme de<br />

Chopin, nous est familière dans sa version revisée<br />

(enregistrée dans le Volume 2). Mais la conception<br />

originelle, beaucoup plus simple, a pour elle une<br />

innocence que l’œuvre postérieure complique; voire, la<br />

tranquillité du modèle admirable de Chopin est ici<br />

surpassée.

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