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PIANO MUSIC - Abeille Musique

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la première, est la plus insaisissable des nombreuses versions pour piano solo; Liszt lui donna le<br />

titre, assez massif, d’Elégie pour piano seul – qu’il adopta ultérieurement comme sous-titre,<br />

préférant reprendre le titre du lied. (Pour la deuxième version, voir volume 36 [où figure également<br />

une version ossia]; pour la troisième – appelée Feuille d’Album n o 2 –, voir volume 26; pour la<br />

version finale, voir volume 25.) Cette version, qui fut publiée en 1843, pourrait avoir suivi de peu<br />

l’achèvement du lied original, en 1841 au plus tard.<br />

La Romance oubliée provient, elle aussi, d’un lied – Ô pourquoi donc? –, composé en 1843 et<br />

transcrit pour piano sous le titre de Romance (cf. volume 25), en 1848. La révision de 1880, qui<br />

revient à une vision totalement nouvelle du vieux matériau, recouverte de ce désespoir mystique,<br />

sceau de l’extraordinaire musique des dernières années de Liszt (cf. volumes 11 et 25 pour la<br />

version avec alto), fut apparemment présagée par le présent texte – dont le manuscrit se trouve à la<br />

Library of Congress –, où les phrases sont plus brèves et où la coda n’a pas encore été ajoutée.<br />

La première version de ce que Liszt appellera Fantasie und Fuge über das Thema B-A-C-H<br />

(cf. volume 3) – originellement intitulée Präludium und Fuge über das Motiv B-a-c-h (Liszt<br />

écrivant, de manière touchante, le nom de Bach à chaque fois qu’il rencontre le motif musical) –<br />

demeura inédite jusqu’à ce que l’excellente Neue Liszt-Ausgabe l’éditât en 1983. Il s’agit d’une<br />

transcription pour piano de la première version pour orgue, achevée en 1856. La version pianistique<br />

date probablement à peu près de la même époque. Liszt réalisa la seconde version pour piano<br />

d’après une copie de la première version, avant de finalement réaliser la seconde version pour orgue<br />

d’après la seconde version pour piano! Toutes ces versions suivent grosso modo le même<br />

arrangement structural mais diffèrent dans une myriade de détails, source de fascinantes<br />

comparaisons. Seule l’exposition fuguée est strictement identique.<br />

Il a dû exister au moins quatre versions achevées de l’Arbre de Noël, Weihnachstbaum, bien que<br />

seules des parties d’une seconde version nous soient parvenues. La troisième version, telle que<br />

publiée par Gutheil, ne contient aucun matériau qui ne soit présent dans la version finale<br />

(enregistrée dans le volume 8) ou dans la première version non publiée – désormais conservée à la<br />

Bibliothèque Nationale de Paris; aussi l’avons nous écartée de cette série. Dans toutes les versions<br />

existantes, les douze pièces se valent dans leurs grandes lignes, mais chaque révision prolonge des<br />

phrases – très souvent pour éviter la prévisibilité de quatre mesures (cette même prévisibilité qui<br />

constitue pourtant un attrait supplémentaire par rapport à la version originale, car elle rend la pièce<br />

jouable par les enfants). Dans le cas de la deuxième pièce, la version originale est minuscule,<br />

comparée à la pièce pour piano beaucoup plus longue et à l’œuvre chorale qu’elle allait devenir. La<br />

plupart des introductions et codas – surtout les n o X et XII – subirent d’énormes changements et<br />

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