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PIANO MUSIC - Abeille Musique

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La fin de cette notice m’offre l’opportunité de remercier les nombreuses personnes qui m’ont aidé, de bien<br />

des manières, à achever ces enregistrements de Liszt. Mais, avant tout, j’aimerais particulièrement dédier<br />

cet ultime volume à ma mère Phyllis, à mon beau-père Ted Kaine, ainsi qu’à la mémoire de mon père<br />

Albert Howard et de mon ami Douglas Copeland.<br />

L<br />

E PRÉSENT PROJET S’ACHÈVE avec les quatre-vingttreizième<br />

et quatre-vingt-quatorzième CD du<br />

volume 57 de l’intégrale des œuvres pour piano<br />

solo de Ferenc Liszt ; après les curiosités du pénultième<br />

volume, nous nous intéressons à quelques-unes des<br />

œuvres les plus connues (mais pas forcément les mieux<br />

comprises) de Liszt : les Rhapsodies hongroises.<br />

Comme nous l’avons déjà vu [cf. les Magyar dalok &<br />

Magyar rapszódiàk (vol.29) et l’Ungarischer Romanzero<br />

(vol.52)], Liszt s’efforça de rassembler du matériau<br />

populaire. Toute sa vie durant, il admira la musique des<br />

tziganes, dont nombre des improvisations reposaient sur<br />

des mélodies composées (et souvent publiées). La<br />

décision lisztienne consistant à ne pas distinguer la<br />

musique folklorique hongroise des compositions populaires<br />

utilisées par les tziganes n’est peut-être pas en<br />

adéquation avec l’esprit de l’ethnomusicologie du XX e<br />

siècle, mais les efforts de Liszt en faveur de toutes les<br />

musiques de sa terre natale furent aussi nobles qu’honnêtes.<br />

Dans son ouvrage Des Bohémiens et de leur<br />

musique en Hongrie—quelque peu terni par les ajouts<br />

éditoriaux de la princesse Carolyn zu Sayn-Wittgenstein—<br />

il tente courageusement d’expliquer la fascination suscitée<br />

par cette musique, en partie d’inspiration populaire, en<br />

partie composée par des professionnels, et en partie faite<br />

de l’inspiration momentanée de ses interprètes. Ce livre se<br />

voulait une préface (!) aux Rhapsodies hongroises.<br />

Il existe une fort bonne littérature consacrée à l’origine<br />

de quantité des thèmes utilisés dans les Rhapsodies, mais<br />

12<br />

ce sujet est bien trop complexe pour être réduit, de<br />

manière compréhensible, et inclus dans la présente introduction.<br />

Nous reconnaissons avec gratitude que les<br />

informations infra doivent beaucoup à l’excellent article<br />

A Chronology of Ferenc Liszt’s Hungarian Rhapsodies,<br />

de Zoltàn Gàrdonyi (publié en anglais dans le Liszt Society<br />

Journal de 1995), et aux Observations de David Clegg sur<br />

ce même article (dans le Journal de 1996). Il faut également<br />

garder à l’esprit que certains des thèmes pourraient<br />

fort bien être de Liszt, écrits par lui dans le style de<br />

mélodies qu’il aurait entendues.<br />

Liszt a bien pu tourner le dos à ses œuvres pour piano<br />

antérieures, composées dans le style hongrois (comme<br />

l’attestent ses annotations dans le Catalogue thématique<br />

de ses œuvres), ses Rapsodies hongroises III–XV n’en<br />

comportent pas moins force matériau puisé dans le<br />

premier cycle de Chants et Rhapsodies hongrois (cf.<br />

vol.29, qui contient une table répertoriant les connexions<br />

entre les différentes oeuvres). Mais les première et<br />

deuxième Rapsodies sont absolument nouvelles. Toutes<br />

ces œuvres sont dédiées à d’importants Hongrois de<br />

l’époque (Szerdahelyi, Teleki, Festetics, Kázmér Esterházy,<br />

Mme Reviczky, Apponyi, Orczy, Augusz, Egressy) ou à des<br />

musiciens s’intéressant à la Hongrie (Joachim, Ernst, von<br />

Bülow). Les plus tardives expriment une affinité exacerbée<br />

avec la Hongrie : les Rhapsodies XVI–XVIII sont des<br />

compositions entièrement originales, à la hongroise,<br />

cependant que la Rhapsodie XIX revient aux méthodes<br />

employées dans les œuvres antérieures, en citant, cette

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