PIANO MUSIC - Abeille Musique

troisième, quoique marquée dans le manuscrit comme étant extraite du poème symphonique Die
Idéale bn, est disposée d’une mamière qui ressemble bien plus à la section en trio de la
Künstlerfestzug, d’où dérive le thème en question (cf. supra).
Les quinze pistes suivantes ne rendent pas compte de toutes les dernières esquisses pianistiques
de Liszt. Elles sont des centaines à se rattacher à des œuvres achevées plus tard, et les enregistrer
toutes serait oiseux à l’extrême. Aussi avons-nous retenu des fragments connus d’après des
catalogues publiés, ou des pièces demeurées incomplètes ailleurs.
L’oratorio inachevé St Stanislaus est essentiellement constitué de numéros plus ou moins
complets (cf. volume 14, par exemple), mais la Library of Congress abrite un fragment séduisant,
qui vaut d’être préservé au disque bo. Peut-être y-a-t-il eu, jadis, plus d’éléments de l’exaltant
Winzerchor (le Chœur des vanneurs, extrait des Chœurs de Prométhée) bp, car le manuscrit
s’arrête à la fin d’une pleine page, qui reprend à partir de la transcription du Schnitterchor.
Il est, en vérité, fort dommage que La Mandragore (tirée de Jean de Nivelle de Delibes) bq
demeure incomplète. Tout ce qui existe est une libre fantaisie, dans le style ultime (le plus
clairsemé) de Liszt, sur l’introduction orchestrale de l’opéra, puis sur l’introduction à la ballade
même, puis … silence.
L’infatigable lisztien William Wright eut la gentillesse de nous fournir un fragment (d’une
fantaisie opératique?) contenu dans Glasgow br. Jusqu’à présent, il s’est révélé impossible de
trouver le reste de la pièce, ou d’identifier l’œuvre sur laquelle elle repose. L’Aria d’opéra – et
variation esquissée bs consiste en une mélodie transcrite, toute en complexes enjolivures
musicales, et en morceaux disloqués d’une variation incomplète. Elle semble dater de la jeunesse
de Liszt. Le même manuscrit comporte uniquement le thème de la Valse infernale de Meyerbeer
(extraite de Robert le Diable) bt, sous une forme assez différente de celle figurant dans les
fameuses Réminiscences (volume 30).
Il revient également à William Wright d’avoir mis à jour l’Allegro maestoso bu, qui pourrait fort
bien être une esquisse de l’ouverture d’une Étude enfa dièse majeur. Pareille étude aurait pu
entrer dans le cadre du projet de continuation de l’Étude en douze exercices (originellement
annoncée en quarante-huit exercices, mais seul le premier corpus parut.) Une fois encore, il nous
faut remercier Mària Eckhardt pour la publication de la Rákóczi-Marsch cl, dans le texte
incomplet simplifié, qui suit, dans le même manuscrit, le texte de la soitdisant première version
(cf. volume 27).
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